Vers 11h05, le Brent perdait 0,40% à 73,01$. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), a chuté de 0,53% à 68,79 dollars.
Les prix du pétrole ont légèrement baissé mardi avec la reprise partielle de la production du champ pétrolier norvégien de Sverdrup en mer du Nord, mais sont restés soutenus par un regain de tensions entre la Russie et l’Ukraine.
Vers 10h05 GMT (11h05 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 0,40% à 73,01 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, a chuté de 0,53% à 68,79 dollars.
Le champ pétrolier Johan Sverdrup, exploité par Equinor, a partiellement redémarré sa production, après une panne de courant qui a entraîné l’arrêt des opérations la veille.
“Nous prévoyons de produire les deux tiers de notre capacité normale pendant la matinée”, a déclaré Gisle Ledel au journal économique norvégien E24.
Le gisement pétrolier « représente environ 36 % de la production pétrolière totale de la Norvège », ce qui en fait un acteur clé de la production du pays, estime Ole Hvalbye, analyste chez SEB.
La veille, “l’arrêt imprévu de Sverdrup avait entraîné une hausse considérable des prix”, rapporte Tamas Varga, analyste chez PVM, et le retour rapide à la normale du volume produit a logiquement fait baisser les prix du brut.
Les prix de l’or noir restent toutefois supérieurs à leur niveau d’avant l’incident de la mer du Nord, car « l’escalade des tensions dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine » alimente la hausse des prix, explique John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi, au millième jour de son offensive contre l’Ukraine, le décret élargissant les possibilités de recours à l’arme nucléaire, juste après que les Etats-Unis ont autorisé Kiev à frapper le sol russe avec leurs missiles à longue portée.
Cette montée des tensions ravive le risque géopolitique sur les prix, cette fois en Europe de l’Est, “les dégâts que pourrait infliger l’Ukraine aux installations énergétiques russes dans les prochaines semaines pourraient s’avérer considérables”, affirme Tamas Varga, analyste chez PVM.