La pension de survie est un système qui permet à un conjoint vivant de percevoir une partie de la pension que son partenaire décédé recevait ou aurait dû percevoir. Si le défunt a été marié plusieurs fois, la pension de survie est répartie entre toutes les personnes qui ont partagé sa vie. Dans certains cas, il est possible de demander une revalorisation.
- Les conditions d’éligibilité à la pension de survie diffèrent d’un régime de pension à l’autre
- En 2024, le plafond à respecter est de 24 232 euros par an pour une personne seule
- Sous le régime général, une majoration peut être demandée dans un cas bien précis
Pour accéder à la pension de survie, plusieurs conditions doivent être respectées, comme le mariage, la limite d’âge, etc. Il faut savoir cependant que ces conditions diffèrent d’un régime à l’autre. Pour le régime général par exemple, le conjoint survivant doit être âgé de 55 ans ou plus et disposer de ressources ne dépassant pas un certain seuil pour pouvoir bénéficier de cette allocation. En 2024, le plafond à respecter est de 24 232 euros par an pour une personne seule.
La pension de survie peut être accordée à plusieurs personnes à la fois. En effet, si le défunt avait été marié plusieurs fois, la part de sa pension est partagée à parts égales par toutes les personnes ayant partagé sa vie, ce qui réduit donc le montant de la pension perçue par chaque ex-conjoint. Toutefois, dans certains cas, les bénéficiaires de la pension de survie peuvent demander une augmentation.
Tous les bénéficiaires de pensions de survie ne peuvent pas récupérer les parts des autres ex-conjoints
En effet, si l’un des ex-conjoints décède à son tour, les autres bénéficiaires de la pension de survie peuvent récupérer leur part. Par exemple, si une personne a été mariée deux fois et que l’un de ses ex-conjoints décède, l’autre ex-conjoint peut demander à récupérer sa part.
Toutefois, tous les bénéficiaires de ce système ne peuvent pas formuler une telle demande. En fait, cela ne concerne que ceux dont la pension de survie est versée par le système général (pension de base). Pour les retraites de la fonction publique et la retraite complémentaire Agirc-Arrco, le droit à la pension de survie expire au décès du bénéficiaire. Pour ces régimes, il n’est donc pas possible de récupérer la part des autres bénéficiaires.
