« Sur le projet du gouvernement de revoir les baisses de cotisations, je le répète, je suis prête à une évolution du texte qui est en discussion, notamment pour atténuer ses effets au niveau du SMIC », affirme-t-elle.
Cet article clé du budget national de la Sécurité sociale pour 2025 prévoyant une refonte des cotisations patronales, censée rapporter 4 milliards d’euros, a été supprimé à l’Assemblée par les macronistes, la droite et le Rassemblement national. Regrettant que les députés « aient empêché ce débat d’avoir lieu », la ministre a réitéré sa disposition à introduire « une clause de révision l’année prochaine pour mesurer les impacts de cette mesure ».
Pour le plein emploi des seniors
Sur la question du maintien dans l’emploi des seniors, actuellement en négociation par les partenaires sociaux, Astrid Panosyan-Bouvet dit souhaiter leur « plein emploi ». « Plusieurs pistes sont explorées, comme l’idée d’un entretien de mi-carrière pour faire un bilan à 360 degrés sur la santé, les compétences, les adaptations professionnelles ou les perspectives de reconversion », souligne-t-elle. .
Au sujet des arrêts maladie, évoqué par le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, Astrid Panosyan-Bouvet déclare que « dans le privé, les arrêts de travail coûtent à la Sécurité sociale 17 milliards d’euros en 2024, contre 8 milliards il y a dix ans.