Publié le 18 novembre 2024 à 10h46. / Modifié le 18 novembre 2024 à 10h49.
C’est fait. Donald Trump est réélu, et il doit une partie de sa victoire à l’engagement très visible de certains dirigeants américains de la Silicon Valley. Son plus fervent partisan, Elon Musk, a dépensé des dizaines de millions de dollars de sa fortune personnelle pour la campagne du candidat républicain. Faut-il voir dans le retour de Donald Trump à la Maison Blanche la promesse d’une ère de tout pouvoir pour les patrons de la tech ? Allons-nous assister à une désinhibition encore plus grande de l’industrie dans sa course vers l’intelligence artificielle générative ?
IA qui m’explique accueille le sociologue Olivier Alexandre, chargé de recherche au CNRS, pour tenter d’apporter des réponses à ces questions. Le chercheur, qui étudie de près la Silicon Valley, souligne que Donald Trump a réussi à rapprocher les élites dirigeantes qui profitent de la digitalisation de la société et les classes défavorisées qui en paient le prix. Une situation qui devrait nous interpeller, estime-t-il, et nous faire réfléchir à la manière dont les avancées technologiques devraient bénéficier au plus grand nombre plutôt qu’à une minorité de plus en plus réduite.
Pour décrypter l’actualité, on s’intéresse aux différentes incertitudes qui pèsent sur l’industrie technologique avec l’arrivée en janvier 2025 d’une nouvelle administration Trump. L’IA sera-t-elle freinée dans son développement par des mesures protectionnistes ?
Anouch Seydtaghia, responsable du pôle cyber au Temps, partage ses impressions sur les nouvelles fonctionnalités ChatGPT récemment déployées par OpenAI, à quelques jours du deuxième anniversaire du plus célèbre service d’IA générative.
Comme d’habitude, si ce contenu vous plaît, n’hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Oui, un podcast qui traite de l’intelligence artificielle et qui passerait entre les mailles du filet algorithmique serait le comble !
Editing: Sylvie Coma. Editorial supervision: Célia Héron.