(AOF) – Vallourec, spécialiste des solutions tubulaires sans soudure premium, annonce la signature d’un contrat de 5 ans avec Equinor au Brésil pour la fourniture clé en main de tubes, raccords, accessoires et services. Equinor est l’un des plus grands producteurs de pétrole du Brésil. Vallourec contribuera au plan de transition énergétique d’Equinor visant à atteindre zéro émission nette d’ici 2050. Le contrat comprend également des solutions numériques innovantes. Les premières livraisons sont prévues pour le second semestre 2025.
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Points clés
– Co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure (12% de part de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium ;
– Chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros, réalisé à 95 % par les tubes, avec un positionnement fort dans le secteur pétrole-gaz (73 %), devant l’industrie ;
– Nouveau modèle économique en 2 piliers : regroupement des capacités de production dans les 2 Amériques, et en Asie et plan de transformation vers une meilleure compétitivité ;
– Capital non exploitable du fait de la présence de la BPI (14,56% des actions et 14,82% des droits de vote), les salariés étant 2
ème
actionnaire (3,03% et 3,30%) Edouard Guinotte, directeur général, présidant le conseil d’administration de 9 administrateurs
– Bilan assaini avec des capitaux propres de 1,7 milliard d’euros et, à fin juin, une trésorerie de 1,5 milliard d’euros contre 868 millions d’euros de dette nette.
Défis
– Stratégie « Nouveau Vallourec » :
– transfert des sites de production vers l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Asie et contrôle total de leur propriété, seules 5 usines étant maintenues en Europe, dont 4 en France,
– amélioration de 230 millions d’euros par an du résultat opérationnel,
– réduction totale de la dette en 2025 ;
– Stratégie d’innovation portée par 5 centres de R&D visant à capitaliser sur l’avantage technologique (connexions filetées VAM®) et les solutions digitales distribuées aux clients via la plateforme Smartengo Vallourec.smart :
– services et solutions : solutions de stockage d’énergie et de mobilité. regroupés sous le nom Vallourec Nouvelles Énergies et solutions numériques au sein du département VAM DATA,
– marché industriel : allègement des structures de câbles,
– pétrole et gaz : solutions pour réduire le coût total de possession ou TCO,
– énergies nouvelles : solutions pour la géothermie, le transport et le stockage du CO2 et de l’hydrogène avec l’objectif de contribuer à hauteur de 10 à 15 % au résultat opérationnel ;
– Stratégie environnementale en 2 étapes ;
– 2030 : 30 % de réduction par rapport à 2021 des émissions de CO2 pour les scopes 1 et 2,
– 2035 : 35 % de réduction par rapport à 2021 des émissions de CO2 sur l’ensemble de la chaîne de valeur ;
– Qualité productive des 3 sites industriels majeurs : Youngstone aux Etats-Unis, d’où un avantage compétitif pour le groupe favorisé par la hausse des droits de douane sur l’acier, VSB au Brésil, et Tianda en Chine ;
– Contrôle des approvisionnements via les mines de fer et les forêts, principalement brésiliennes pour la transformation de l’acier.
Défis
– Sensibilité aux prix du pétrole brut et du minerai de fer et à la parité euro/réal brésilien et dollar ;
– Achèvement des 2 projets d’extension de la mine de fer brésilienne dont la finalisation est attendue en 2024 et 2027 ;
– Fort impact positif des hausses de prix sur la croissance du chiffre d’affaires ;
– Après un bond du chiffre d’affaires de 31% et un doublement de la marge opérationnelle au 2ème semestre, des objectifs 2023 de croissance du résultat opérationnel compris entre 950 M€ et 1,1 Md€, un autofinancement libre positif et une réduction de la dette ;
– Retour à la distribution de dividendes en 2025, soit 85 à 100% de génération de cash.
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Les multiples enjeux de la criticité environnementale
Il fait d’abord référence à l’approvisionnement et à la disponibilité des différents métaux dans le sous-sol. L’autre élément déterminant est la demande. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation de lithium sera multipliée par plus de 40 d’ici 2040. Le cuivre est également l’exemple parfait de cette criticité. Selon S&P Global, la consommation de cuivre doublera d’ici 2035, passant de 25 millions de tonnes par an à 50 millions de tonnes. Toutefois, les investissements dans de nouvelles mines sont pénalisés par la baisse des prix et la hausse des coûts de financement et de production. Des pénuries sont donc à craindre dans dix ou quinze ans. Enfin, l’industrie minière va faire face à une opposition croissante des populations en raison de ses impacts (notamment en termes de déchets et de pollution des eaux).
