le marché de détail en souffrance à Nantes

le marché de détail en souffrance à Nantes
le marché de détail en souffrance à Nantes

Comme l’immobilier de logements et de bureaux, le marché des commerces nantais ne se porte pas très bien, constate l’Observatoire de l’immobilier commercial de Nantes (Onico).

Une activité imprévisible

Dans sa dernière synthèse, Laurence Quiblier, vice-présidente du Club Immobilier Nantes Atlantique (Cina) en charge du commerce, énumère les maux dont souffre le secteur : une activité mouvementé et imprévisible les flux piétons augmentent en centre-ville mais ne se traduisent pas en chiffre d’affaires en magasin et des travaux qui impacter directement l’activité .

Un taux de vacance en hausse

Dans ce contexte, de plus en plus de locaux commerciaux restent vides. En centre-ville, le taux de vacance s’élève à 6% au premier trimestre 2024.

Plusieurs facteurs contribuent à cette évolution inquiétante avance l’Onico. Tout d’abord, Nantes n’échappe pas aux échecs des marques nationales, qui seront nombreuses en 2023 . Parmi eux, Casa, Camaïeu, André, San Marina ou encore Habitat. Dans le même temps, la hausse des loyers a dissuadé de nouveaux investissements et contraint certaines entreprises à fermer leurs portes.

Par ailleurs, poursuit Onico, les ouvertures de nouvelles entreprises ont été inférieures aux années précédentes (87 en 2023 contre 135 en 2019), illustrant un ralentissement économique important .

Des droits au bail qui s’effritent

Pour l’instant, ceci mauvais temps Le commerce à Nantes ne se traduit pas par une baisse des loyers, constate l’observatoire Cina.

Ceux-ci restent autour de 330 €/m2/an en moyenne sur le quartier Graslin (Crébillon, Graslin, Orléans), 305 € sur le quartier Bouffay (Marne, Barillerie, Bouffay, Château, Verdun) et 252 € sur l’île. de Nantais. Mais s’ils ne tombent pas encore, les valeurs des droits au bail ou des fonds de commerce ont en effet baissé souligne l’Onico.

Malgré tout, positif

Comme c’est au creux de la vague qu’apparaissent de nouvelles idées, certains détaillants voient des opportunités de se réinventer ou de se repositionner, afin de capter une clientèle volatile et changeante. , positive Laurence Quiblier. Qui salue les ouvertures annoncées d’un Décathlon City rue Crébillon, à la place du COS, et d’un Fitness Park dans l’ancien magasin Casa rue de Budapest

 
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