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Quels sont les 18 pays africains parmi les 20 les moins électrifiés au monde ? – .

Quels sont les 18 pays africains parmi les 20 les moins électrifiés au monde ? – .
Quels sont les 18 pays africains parmi les 20 les moins électrifiés au monde ? – .

Plus de 571 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, malgré les efforts déployés ces dernières années par plusieurs pays du continent et les nombreux potentiels dont dispose le continent pour produire de l’électricité comme le pétrole. , gaz, charbon, hydroélectricité, sans oublier le potentiel exceptionnel offert par les énergies renouvelables : solaire, éolien et géothermie.

En raison d’une croissance démographique plus rapide que les investissements énergétiques, le nombre de personnes sans accès à l’électricité a augmenté ces dernières années, passant de 566 millions en 2010 à 571 millions en 2022.

Le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en collaboration avec la Banque mondiale et d’autres institutions, est édifiant. Il apparaît clairement que parmi les 20 pays les moins électrifiés au monde, 18 se trouvent en Afrique subsaharienne. Cette région du continent compte à elle seule 83 % des personnes n’ayant pas accès à l’électricité dans le monde, contre 50 % en 2020.

Selon ce rapport, « en 2022, les 20 pays identifiés comme ayant le plus grand nombre de personnes vivant sans électricité représentaient près de 75 % du déficit mondial d’accès à l’électricité. Dix-huit de ces pays se trouvent en Afrique subsaharienne et 17 comptent parmi les pays les plus mal desservis. Pire encore, les trois pays au monde comptant le plus grand nombre de personnes sans accès à l’électricité sont le Nigeria (86,2 millions de personnes), la RDC (77,7 millions) et l’Éthiopie (55 millions). Des pays qui comptent parmi les puissances économiques et démographiques du continent.

Lire aussi : Indépendance énergétique de l’Afrique : pourquoi l’énergie nucléaire n’est pas la bonne solution

Le Nigeria, bien que considéré jusqu’à récemment comme la première puissance économique du continent, présente un faible taux d’électrification, de l’ordre de 60 %. Or, si ce pays est le plus peuplé d’Afrique avec plus de 220 millions d’habitants, il est aussi le premier producteur de pétrole du continent et possède les plus grandes réserves de gaz d’Afrique. Cela signifie que le pays ne manque pas de ressources naturelles pour produire de l’électricité. Le déficit s’explique principalement par des politiques économiques inadéquates.

Il en va de même pour la République démocratique du Congo (RDC), qui dispose d’importantes ressources minières et surtout d’un des plus grands potentiels hydroélectriques au monde avec le fleuve Congo, mais qui présente un taux d’électrification très faible (21%). Une situation qui freine grandement le développement économique du pays.

Pour l’Éthiopie, qui connaît l’un des taux de croissance les plus élevés en matière d’électrification, la situation devrait évoluer positivement dans les années à venir avec les grands barrages hydroélectriques actuellement en construction, dont le Grand Ethiopian Renaissance Dam. d’une capacité de 6450 MW. Le pays dispose actuellement d’un taux d’électrification de 55%, avec une électricité produite à partir de ressources renouvelables, notamment hydroélectriques.

Lire aussi : Énergie : les mini-réseaux comme solution à la faible électrification de l’Afrique

L’autre contraste vient du Soudan du Sud qui a le taux d’électrification le plus bas au monde, seulement 5 %, alors même qu’il est producteur et exportateur de pétrole. Dans ce cas, l’instabilité politique avec les guerres internes menées par les dirigeants du régime empêche les investissements et le développement des infrastructures énergétiques du pays.

Le Soudan du Sud et le Nigeria ne sont pas les seuls pays producteurs de pétrole du continent à avoir des taux d’électrification aussi faibles par rapport à leur potentiel. C’est également le cas du Tchad (12 %), mais aussi de l’Angola, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, qui affiche un taux d’électrification de seulement 48 %.

Seuls deux pays non africains figurent parmi les 20 pays les moins électrifiés au monde : la Birmanie (18ème) et le Pakistan (20ème).

Les 18 pays africains parmi les 20 pays au monde ayant les taux d’électrification les plus bas

Classement mondial Pays Tarif d’électrification
1er Soudan du sud 5%
2ème Burundi dix%
3ème Tchad 12%
4ème Malawi 14%
5ème Burkina Faso 19%
6ème Niger 20%
7ème République démocratique du Congo (RDC) 21%
8ème Mozambique 33%
9ème Madagascar 36%
10ème Tanzanie 46%
11ème Ouganda 47%
12ème Zambie 48%
13ème Angola 48%
14ème Mali 53%
15ème Ethiopie 55%
16ème Nigeria 60%
17ème Soudan 63%
19ème Kenya 76%

Source : rapport de l’AIE et Banque mondiale

Pour améliorer significativement le rythme de l’électrification, les pays africains doivent investir massivement dans les infrastructures en misant sur leur potentiel : ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon…), mais surtout sur le potentiel offert par les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne. l’électricité car ces dernières permettent aux pays africains d’éviter les dépenses inhérentes aux surcoûts résultant de l’essor des énergies fossiles.

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Ainsi, le plus grand potentiel d’énergies renouvelables est celui offert par l’énergie solaire, répartie sur l’ensemble du continent. Ceci est capable de répondre aux besoins énergétiques mondiaux. En effet, le continent africain est parmi les mieux dotés en ressources solaires au monde. Elle bénéficie de près de 12 heures d’ensoleillement par jour avec une irradiation comprise entre 4 et 7 kWh/m2/jour. Ainsi, les réserves totales d’énergie solaire théoriquement disponibles en Afrique ont été estimées à près de 60 millions de térawattheures (TWh)/an contre 37,5 millions de TWh/an pour l’Asie (y compris le Moyen-Orient) et seulement 3 millions de TWh/an pour l’Europe. .

Cela signifie que l’accent doit être mis sur l’énergie solaire, qui constitue une opportunité pour stimuler le taux d’électrification du continent, accélérer le processus d’industrialisation et le développement du continent.

 
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