L’investisseur avisé | Un général quatre étoiles achète CAE

L’investisseur avisé | Un général quatre étoiles achète CAE
L’investisseur avisé | Un général quatre étoiles achète CAE

Chaque dimanche, nous mettons en lumière des éléments d’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles aux investisseurs, mais qui auraient pu passer inaperçus.


Publié à 1h32

Mis à jour à 7h00

Un général à la retraite de l’armée américaine devenu administrateur de CAE a acheté en début de semaine pour près de 140 000 $ d’actions de l’entreprise montréalaise spécialisée dans les simulateurs de vol et la formation des pilotes.

Le général quatre étoiles David Perkins a acheté lundi un lot de 5 450 actions. C’est la première fois qu’il achète des actions de CAE sur le marché libre depuis qu’il a rejoint le conseil d’administration il y a quatre ans.

Le directeur financier de Bombardier a vendu pour près de 800 000 $ d’actions du constructeur montréalais d’avions d’affaires en début de semaine. Bart Demovsky a vendu lundi un bloc de 4.500 actions et mardi un lot de 4.000 actions.

L’entreprise Montréalais Dollarama a annoncé en milieu de semaine l’entrée au Mexique du détaillant latino-américain Dollarcity dans lequel il détient une participation majoritaire. Alors que l’analyste de BMO Tamy Chen dit sentir que certains actionnaires de Dollarama envisagent avec inquiétude l’expansion sur de nouveaux marchés, son collègue Mark Petrie de la CIBC maintient que le Mexique recèle un potentiel important. compte tenu à la fois de la taille du marché mexicain et de l’absence de concept comparable dans ce pays. Martin Landry, du cabinet Stifel/GMP, souligne que Dollarcity a le potentiel de devenir plus important que Dollarama.

Le fournisseur montréalais de boissons énergisantes biologiques Gourou a subi les foudres des investisseurs jeudi et vendredi après la publication de résultats décevants. La croissance des revenus au cours des dernières années a été plus lente que prévu, alors que l’entreprise a éprouvé des difficultés à se développer dans le réseau des dépanneurs à l’extérieur du Québec, souligne l’analyste Martin Landry chez Stifel/GMP. En conséquence, dit-il, les gains de parts de marché semblent moins probables qu’on ne le pensait auparavant. La situation amène cet expert à revoir ses calculs. Il dépasse son objectif de 3,50 $ sur un horizon de 12 mois et le ramène à 2,75 $. Il maintient néanmoins sa suggestion d’achat sur le titre.

Les investisseurs semblent encouragés par le plan stratégique triennal dévoilé jeudi par AtkinsRéalis. Le titre de l’ex-SNC-Lavalin a atteint vendredi son plus haut niveau en bourse depuis 6 ans. Compte tenu des objectifs financiers présentés, l’analyste Benoit Poirier, chez Desjardins, estime que le titre pourrait atteindre 113 $ d’ici 2027 dans un scénario optimiste. Cet expert souligne que l’objectif d’expansion de la marge est supérieur à ses prévisions, ce qui positionne AtkinsRéalis parmi les meilleurs du secteur à ce niveau.

Le plus grand actionnaire de Bitfarmes a continué d’acheter massivement des actions de l’entreprise cette semaine après que l’exploitant de plusieurs fermes minières au Québec a révélé lundi avoir acquis une gelée toxique. Également appelée pilule empoisonnée, cette stratégie vise à décourager une tentative de rachat non désirée en créant un risque de dilution. Le mineur de Bitcoin du Nevada Plateformes anti-émeute veut acquérir Bitfarms et a révélé jeudi qu’elle détient désormais une participation de 14 % dans la société minière de Brossard. Cette participation était de 12% une semaine plus tôt. Si Riot devait augmenter sa participation à 15 %, tous les autres actionnaires de Bitfarms auraient le droit d’acheter des actions supplémentaires à un prix considérablement réduit par rapport au prix du marché.

Montre que tout peut être relatif, un texte publié vendredi sur les plateformes de La presse la citation d’un économiste affirmant que les taux américains resteraient plus élevés pendant plusieurs années a fait réagir un lecteur. Claude Paquet, de Montréal, dit par courriel que cela le fait sourire. “Ayant eu des taux d’intérêt autour de 5% il y a 30 ans, nous aurions été au paradis”, souligne-t-il.

« Les hypothèques à 20 % ainsi que les hypothèques à 2 % étaient des anomalies extrêmes. Lorsque les « experts » défendent positivement des taux de 4 à 5 %, peut-être que la population et les nouveaux acheteurs ou investisseurs potentiels reviendront positifs sur ces taux. »

La Bourse de New York et le NASDAQ seront fermés mercredi pour marquer les vacances Le dix-juin (contraction de juin et chiffre 19 en anglais) instauré pendant la pandémie pour marquer la fin de l’esclavage.

Titres québécois de Dorel, Stella Jones, AtkinsRéalis, Gildan, Héroux-Devtek, Senvest Et Groupe ADF tous ont atteint cette semaine un sommet en 52 semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Cascades, Transat, Banque Laurentienne Et MolsonCoors est tombé cette semaine à son plus bas niveau depuis 52 semaines.

 
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