« Ce qu’on n’aime pas, c’est l’incertitude », affirme le président du MEDEF en Mayenne

« Ce qu’on n’aime pas, c’est l’incertitude », affirme le président du MEDEF en Mayenne
« Ce qu’on n’aime pas, c’est l’incertitude », affirme le président du MEDEF en Mayenne

“Bien sûr (le résultat) aura des conséquences. Chaque programme a une conséquence sur l’activité économique et sur les entreprises, et donc sur les équipes qui composent ces entreprises », estime Bruno Lucas, le président du MEDEF dans le département, invité de France Bleu Mayenne ce vendredi. Il explique être attentif aux programmes des partis politiques, dans le contexte d’élections législatives anticipées, à gauche, comme à droite.

« Ce à quoi il ne faut surtout pas toucher, c’est à la légère réévaluation des entreprises. Je constate la légère croissance qui a repris. Nous ne devons pas ne pas casser un outilcommente Bruno Lucas. Je pense que, quels que soient le parti et le programme, la réalité économique recadre souvent. On l’a vu en France, on l’a vu aussi dans beaucoup d’autres pays. Donc ce que nous n’aimons pas dans les entreprises, ce que les dirigeants d’entreprises n’aiment pas, c’est l’incertitude. On attend ce qui va se passer, on agit et on retient un certain nombre de règles assez élémentaires.»

Pas d’appel au vote du MEDEF

Le président du MEDEF en Mayenne ne souhaite pas se positionner pour un parti politique plutôt qu’un autre. Il explique que ce n’est pas le rôle du syndicat, selon lui : «Ce que nous voulons simplement, c’est rappeler que l’entreprise est bien un des noyaux de la société et que de toute façon, quel que soit le parti politique au pouvoir, si elle veut pouvoir assumer sa politique, il lui faut des revenus.»

 
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