un militant accusé de transphobie

un militant accusé de transphobie
un militant accusé de transphobie

La militante Annie-Ève ​​Collin a appris sur les réseaux sociaux qu’elle était bannie des boutiques Diabolik, des magasins de vêtements alternatifs. La raison invoquée était très claire : elle a osé porter un T-shirt sur lequel était écrit « I love JK Rowling ».

Rappelons que l’auteur d’Harry Potter était accusé d’avoir tenu des propos contre la communauté trans.

S’adressant à Sophie Durocher de QUB, Mme Collin a expliqué avoir magasiné dans les deux magasins Diabolik le 25 mai dernier. Selon elle, tout s’est très bien passé et aucun employé ne lui a jamais parlé de ce qu’elle portait. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il a été informé que le magasin avait annoncé son interdiction dans une publication sur les réseaux sociaux.

“Ce qui est odieux, c’est que personne ne m’a jamais contacté pour me dire que je dérangeais”, a déclaré Mme Collin.

Cette célèbre publication était accompagnée d’une mise en garde concernant les contenus transphobes. On pouvait alors voir une photographie de Mme Collin portant le fameux T-shirt.

QUB a contacté les magasins Diabolik pour avoir leur version des faits.

“Elle est juste venue pour perturber et dénaturer le monde”, a déclaré un employé du magasin.

Des déclarations vivement contestées par Annie-Ève ​​Collin.

“C’est un magasin alternatif, la familiarité est plutôt requise”, s’est défendu le militant. Quelqu’un qui s’identifie comme non binaire, ce n’est pas écrit sur son visage.

Pour Sophie Durocher, ce cas est un bon exemple de la Cancel Culture et des limites que cela peut poser dans une société.

 
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