Les principales Bourses européennes reculaient jeudi en début de séance alors que les investisseurs digéraient les perspectives sur les taux annoncées la veille par la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a indiqué n’anticiper qu’une seule baisse du coût du crédit en 2024.
A Paris, le CAC 40 perdait 0,27% à 7.843,13 points vers 07H28 GMT. A Francfort, le Dax a cédé 0,27% et à Londres, le FTSE 100 a perdu 0,10%.
L’indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,15%, le FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,19% et le Stoxx 600, qui a clôturé en hausse de 1,2% mercredi, est en baisse de 0,25%.
Les Bourses européennes sont retombées dans le rouge à la suite de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui prévoit de réduire ses taux une seule fois cette année, contre les trois baisses initialement attendues en mars.
Le département du Travail a fait état mercredi d’une stagnation inattendue des prix à la consommation aux Etats-Unis en mai, jugée rassurante par les marchés, mais selon la Fed, l’inflation évolue plus lentement que prévu. Objectif de 2 %.
La hausse des rendements des obligations d’État pèse également sur les marchés actions.
Sans surprise, la banque centrale américaine a également maintenu mercredi l’objectif de taux des fonds fédéraux entre 5,25% et 5,50%.
En Bourse, le secteur immobilier, sensible aux anticipations sur les taux d’intérêt, a reculé de 0,68%.
Côté valeurs, la SSII Atos connaît sa troisième séance consécutive dans le rouge (-5,3%), au plus bas de l’indice SBF 120. Le groupe a annoncé jeudi avoir entamé des discussions sur la proposition de restructuration financière. présentée par le consortium OnePoint, la société de David Layani, qui prévoit une dilution importante des actionnaires existants.
A Londres, Wise a chuté de 16%, au plus bas du STOXX 600, la société britannique de transfert d’argent ayant prévu un ralentissement de la croissance de son chiffre d’affaires cette année.
Le constructeur britannique Crest Nicholson, qui avait lancé jeudi un avertissement sur ses résultats annuels et fait état d’une baisse de 88% de ses bénéfices semestriels, a plongé de 8,6%.
A Francfort, Lufthansa a perdu plus de 5% après une note de JPMorgan qui plaçait le titre sous surveillance négative en raison d’une baisse attendue des prix au deuxième trimestre pour les vols long-courriers opérés par les compagnies aériennes européennes.
(Écrit par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
