trois jeunes racontent leur parcours à Richard Martineau

trois jeunes racontent leur parcours à Richard Martineau
trois jeunes racontent leur parcours à Richard Martineau

Richard Martineau a la réputation de blâmer souvent les « petits lapins », mais il a reçu mardi au studio du QUB trois amis d’enfance qui, en moins de deux ans, ont désormais leur propre entreprise de meubles : Meubles TOCO.

« Nous avons toujours eu un esprit entrepreneurial. Quand nous étions jeunes, nous collections des coquillages et les vendions. Nous avions également une entreprise de vêtements. C’était un rêve d’enfant d’avoir notre propre entreprise », racontent Vincent Larin et Alek Vallé.

« Nous essayions d’acheter un espace de stockage aux enchères et nous avons réussi à en obtenir un. Il y avait à l’intérieur un canapé usagé en très bon état. Nous l’avons mis sur Marketplace et il y a eu tellement de clics», explique Justin Houle, également copropriétaire de Meubles TOCO.

Ce canapé a finalement été vendu lors d’une guerre d’enchères. «C’est ainsi que nous avons vu le potentiel du marché du meuble», explique M. Houle.

Les trois jeunes, aujourd’hui âgés de 19 ans, ont ensuite acheté une machine pour laver les meubles. Ils ont commencé à les reconditionner pour les revendre.

PHOTO FOURNIE PAR FRÉDériK HOULE

Tout s’est passé rapidement, au point qu’ils possèdent désormais leur propre magasin de 5 000 pieds carrés à Valleyfield, moins de deux ans après la création de l’entreprise.

TOCO Meubles tourne à plein régime et le succès est indéniable. Ils se concentrent désormais sur la vente de meubles neufs à des prix abordables, mais ils disposent toujours du service de meubles d’occasion.

Jongler entre amitiés, études et affaires n’est pas toujours facile, mais ils y parviennent bien. Alek se consacre à plein temps à l’entreprise. De leur côté, Vincent et Justin combinent leurs études en commerce et au cégep.

PHOTO FOURNIE PAR FRÉDériK HOULE

« Comment êtes-vous perçu par les jeunes de votre âge ? » a demandé l’animateur Richard Martineau. Je parle souvent des jeunes comme de petits lapins, mais vous n’êtes pas du tout des petits lapins paresseux, bien au contraire.

« C’est difficile d’avoir la confiance des clients au début, c’est un défi, c’est sûr. Mais je pense que nous avons bien fait. Il faut aussi arrêter de penser qu’il faut une idée révolutionnaire pour se lancer en affaires», confie Justin Houle à Richard Martineau.

 
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