Nezha Hayat a souligné l’importance cruciale de développer le marché financier marocain et d’attirer davantage d’investisseurs particuliers. « Nous devons désormais nous concentrer sur un élargissement significatif pour permettre au marché de jouer pleinement son rôle », a-t-elle déclaré. L’objectif est de créer un écosystème financier plus dynamique et inclusif, capable de mobiliser les ressources nécessaires aux projets d’infrastructures à grande échelle.
Pour soutenir cette initiative, la législation marocaine prévoit l’introduction de nouveaux instruments financiers, notamment les fonds négociés en bourse (ETF), les fonds communs de placement libellés en devises étrangères et les fonds conformes à la finance islamique. Cette diversification des produits financiers vise à attirer un large éventail d’investisseurs, tant nationaux qu’internationaux, et à offrir des options d’investissement plus flexibles.
Un aspect clé de cette stratégie est de permettre aux investisseurs professionnels de lancer des fonds communs de placement avec des réglementations moins restrictives. “Le royaume devrait permettre aux investisseurs privés de contribuer beaucoup plus au financement de l’économie, en renforçant le réseau des petits investisseurs individuels au niveau national et en améliorant la visibilité du marché financier local auprès des étrangers”, a ajouté Nezha Hayat.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait précédemment indiqué que le Maroc envisageait de consacrer 200 milliards de dirhams à des projets stratégiques liés à la Coupe du monde 2030. Ces investissements couvrent un large éventail de secteurs, parmi lesquels les infrastructures de transport, les installations sportives et les services touristiques, essentiels à l’accueil d’un événement de cette envergure.
