Sur Europe 1 ce lundi, le ministre de l’Economie explique que “la quantité de travail qu’il y a en France ne suffit plus à financer notre modèle social”.
Antoine Armand persiste et signe sur la question de la quantité d’heures travaillées par les Français.
Sur Europe 1 ce lundi, le ministre de l’Economie est très clair : “la quantité de travail qu’il y a en France ne suffit plus à financer notre modèle social. Et si nous voulons le conserver, nous devrons travailler plus dur. C’est un constat et une conviction politique.»
Et de prévenir : « nous risquons de prendre du retard sur les Etats-Unis, par rapport à l’Asie qui a des taux de croissance trois fois, cinq fois supérieurs à ceux de l’Europe. Il faut se réveiller, il faut travailler plus collectivement. Sinon, les déficits disparaîtront et la France sera plus vulnérable.»
On le sait, différentes options ont été mises sur la table, notamment l’abandon d’un deuxième jour férié dans les entreprises. « En moyenne, un Français travaille nettement moins que ses voisins sur un an », insiste Antoine Armand.
« Travailler un peu plus, collectivement, en commençant par faire en sorte que chacun respecte les horaires de travail qui sont fixés dans tous les secteurs, est essentiel », explique-t-il.
Autre possibilité : aligner le nombre de jours d’attente dans le secteur public avec celui du secteur privé en cas d’arrêt maladie.
Pour le ministre, il n’y a pas de bashing anti-fonctionnaires : « quand il y a une différence factuelle, ce n’est pas du bashing. Je n’ai pas inventé la différence de jours d’attente entre les deux Soit on se met en position de responsabilité et on essaie de travailler sur les conditions de travail des fonctionnaires, soit dès qu’on prend une mesure de justice, on vous dit « non du tout, oubliez ça ».
Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Affaires