les voitures électriques plus polluantes que les voitures thermiques, comme le prétendent certains candidats ? – .

les voitures électriques plus polluantes que les voitures thermiques, comme le prétendent certains candidats ? – .
les voitures électriques plus polluantes que les voitures thermiques, comme le prétendent certains candidats ? – .

Lors de la campagne européenne, la droite et l’extrême droite s’en sont pris aux voitures électriques.

Selon Marion Maréchal (Reconquête !), les voitures électriques sont plus polluantes que les modèles thermiques.

Qu’est-ce que c’est vraiment ? Samira El Gadir fait le point pour 20 heures sur TF1.

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Les informations scrutées

Certains candidats aux élections européennes affirment que les voitures électriques sont plus polluantes que les voitures thermiques. C’est notamment le cas chez Reconquête ! : la tête de liste du parti, Marion Maréchal, a par exemple allégué qu’une voiture électrique « émet deux à trois fois plus de CO2 » qu’une voiture à essence, et ça, “avant même d’avoir conduit”. “Le tout électrique n’est pas une meilleure option” pour le républicain François-Xavier Bellamy.

Une empreinte carbone largement compensée

Ce qui est vrai, c’est que la construction d’une voiture électrique émet plus de CO2 que celle d’une voiture thermique, explique Samira El Gadir, de l’équipe TF1 et LCI Vérificateurs. En effet, pour extraire les matériaux nécessaires aux batteries électriques, comme le cobalt ou le lithium, il faut beaucoup d’énergie, beaucoup d’eau et de produits chimiques. L’impact environnemental varie en fonction de la taille de la batterie. Selon des études, la fabrication d’une voiture électrique pollue jusqu’à deux fois plus que son équivalent thermique.

Ces chiffres ne donnent cependant pas raison au candidat d’extrême droite, qui prend ici un raccourci. En réalité, cette empreinte carbone liée à la production est largement compensée lorsque les véhicules électriques démarrent. Toutes les études le montrent : après 40 000 km, les voitures électriques polluent deux à quatre fois moins que les modèles thermiques. Cette distance est atteinte en moyenne après environ deux ans et demi d’utilisation.

Pas de gaz d’échappement

L’effet sur la qualité de l’air doit également être souligné. En roulant, les voitures électriques émettent moins de particules fines que les voitures thermiques. Ainsi, les fameux « NOx », ou oxydes d’azote, polluants atmosphériques qui sortent des pots d’échappement, disparaissent totalement.

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Enfin, ces bénéfices climatiques vont encore s’accroître avec la délocalisation des usines de batteries électriques en France – la première gigafactory, inaugurée l’an dernier, est située à Billy-Berclau (Pas-de-Calais) – et dans les pays européens, comme la Hongrie et la Pologne. Avec cette énergie plus propre qu’en Chine, on estime que l’industrie manufacturière émettra 30 % de CO2 en moins.


La rédaction de TF1info | Chronique : Samira El Gadir

 
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