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Pour prévenir de sa situation désastreuse, Noëlle S. a voulu s’enchaîner à sa maison squattée ce vendredi à Lesparrou. Elle a finalement changé d’avis après avoir appris que ses « locataires » partaient la semaine prochaine. Peut-être la fin d’une longue épreuve.
En avril, totalement désespérée, Noëlle S. se présente au tribunal de Foix avec un bidon d’essence, une pancarte et une chaîne. Elle souhaitait « enfin se faire entendre » auprès de la justice au sujet de sa maison squattée à Lesparrou depuis plus d’un an.
Depuis, sa situation n’avait pas beaucoup changé jusqu’à ces derniers jours. « J’ai pris la décision d’agir passivement la semaine dernière car cela faisait un mois qu’on m’avait annoncé que les squatteurs partiraient fin mai, sans que cela n’ait lieu. J’avais envie de m’enchaîner chez moi pour faire réagir les gens à ma situation», présente le retraité de 69 ans.
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Cet acte, qui devait avoir lieu ce vendredi, n’a finalement pas eu lieu. La propriétaire, désemparée, a changé d’avis. « J’avais prévenu le tribunal et les médias de mon action. Une amie avait d’ailleurs publié un message sur les réseaux sociaux présentant mon action, précise-t-elle. Par la suite, j’ai reçu la visite du commandant de gendarmerie et du directeur du CIAS (Centre intercommunal d’action sociale) qui s’occupe du dossier, m’informant que ces personnes avaient accepté de partir la semaine prochaine et que ma manifestation pourrait faire dérailler cela.
“S’ils ne partent pas, je suivrai comme je l’avais prévu”
Une nouvelle rassurante pour cette dame, à la santé fragile, qui reste néanmoins méfiante : « Si leur départ ne se déroule pas comme prévu, je mettrai en œuvre mon action.
C’est peut-être la fin d’une situation douloureuse après de multiples conflits autour de loyers impayés et de nuisances diverses. « Je vais enfin pouvoir dormir », dit-elle, soulagée. « Je vais aussi retrouver un peu de calme et entendre ma télévision car leur générateur fait beaucoup de bruit, au point que ma salle de bain tremble. » Suite à des difficultés financières, elle décide de louer sa maison après avoir aménagé son garage, son espace de vie actuel.
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Noëlle S planifie déjà les futurs aménagements qu’elle souhaite réaliser. En effet, elle souhaite retourner vivre dans sa maison mais devra faire face à de gros travaux à financer puisque sa propriété serait dans un état insalubre. « J’ai pu recevoir le soutien d’amis, d’infirmières et de voisins pendant cette épreuve », a-t-elle déclaré. “Le départ des squatters peut enfin m’apporter un peu de tranquillité.”
