Or record, cacao en hausse, cuivre implacable

Or record, cacao en hausse, cuivre implacable
Or record, cacao en hausse, cuivre implacable

Le prix de l’once d’or a atteint le plus haut historique de 2 790,10 dollars, toujours galvanisé par une prime de risque géopolitique exacerbée et par les perspectives de baisse des taux américains.

L’or a encore établi de nouveaux records cette semaine, avant de chuter à nouveau en raison des prises de bénéfices des investisseurs.

Le prix de l’once d’or a atteint jeudi le plus haut historique de 2.790,10 dollars, toujours galvanisé par une prime de risque géopolitique exacerbée et par les perspectives de baisse des taux américains, alors que la réunion de la Réserve fédérale (Fed) doit se tenir le 6 novembre et 7.

Certains acheteurs sont également guidés par la crainte de rater l’opportunité d’une hausse des prix.

Mais le prix du métal jaune a ensuite fortement chuté dans la journée de jeudi pour retrouver ses niveaux du début de semaine.

Une baisse de la bourse, matérialisée par des “ventes d’actions”, “a conduit à des prises de bénéfices sur l’or, souvent liquidé (par les investisseurs, ndlr) pour couvrir leurs pertes en période de stress des marchés”, précise Daria Efanova, analyste chez Sucden. .

Cette prudence des traders s’explique aussi par l’approche d’événements importants la semaine prochaine, à commencer par l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.

Malgré la diminution de l’attrait des bijoux en raison des prix du métal précieux, la demande mondiale d’or en volume est restée stable au troisième trimestre, grâce à un bond des produits d’investissement, souligne encore le dernier rapport du World Gold. Conseil (WGC) publié mercredi.

“A long terme”, estime Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, ce facteur “suffira à peine à justifier le niveau élevé des prix, et encore moins une nouvelle hausse”.

Vendredi, vers 15h15 GMT (16h15 à Paris), l’once d’or s’échangeait à 2.747,68 dollars, contre 2.747,56 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

Cher cacao

Les prix du cacao ont grimpé cette semaine, en raison d’une baisse des réserves dans les ports et d’inquiétudes sur la récolte en Afrique de l’Ouest.

“Le temps a été très humide en Afrique de l’Ouest ces derniers temps, ce qui fait craindre le développement d’une maladie du cacaoyer” qui se manifeste par des taches brunes puis noires sur les cabosses, fruits du cacaoyer, explique Jack Scoville, analyste chez Price Futures. Groupe.

La Côte d’Ivoire et le Ghana assurent ensemble plus de la moitié de la production mondiale de cacao, respectivement 39 % et 16 % selon l’Organisation internationale du cacao (ICCO).

Par ailleurs, les réserves de cacao dans les ports surveillés par ICE (IntercontinentalExchange) sont en baisse cette semaine, inquiétant les investisseurs sur un éventuel déficit d’offre qui explique la hausse des prix.

Dans le même temps, la demande de produits finis liés au cacao est affaiblie par les prix particulièrement élevés de l’année dernière.

Vendredi, à Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 5.447 livres, contre 4.816 une semaine plus tôt en fin de séance.

A New York, la tonne pour livraison en décembre valait à la même période 6 695 dollars, contre 6 310 dollars vendredi dernier à la clôture.

Cuivre marbré

Les prix du cuivre sont restés stables cette semaine malgré une production excédentaire de l’année en cours, soutenus par des stocks sur le marché inférieurs aux attentes et par une forte demande chinoise pour le métal rouge.

La résilience du prix du cuivre est “remarquable compte tenu de l’offre excédentaire importante en 2024”, s’interroge Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank.

Selon l’International Copper Study Group (ICSG), les projections du bilan mondial du cuivre affiné indiquent un excédent d’environ 469 000 tonnes pour 2024 et 194 000 tonnes pour 2025.

Cependant, l’activité manufacturière en Chine a augmenté en octobre pour la première fois depuis avril, selon les chiffres officiels publiés jeudi.

Les mesures de relance de Pékin « jouent probablement un rôle à cet égard, dans la mesure où de nombreuses grandes entreprises industrielles appartiennent à l’État et opèrent dans l’industrie lourde », estime Volkmar Baur de la Commerzbank.

Très utilisé dans l’industrie, notamment pour la réalisation de circuits électriques, le cuivre est très sensible à l’activité économique des grands pays consommateurs de métaux, notamment la Chine et les Etats-Unis.

Sur le LME, la tonne de cuivre coûtait 9.545,00 dollars, contre 9.602,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

 
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