Le retour gratuit des produits achetés en ligne, c’est bientôt fini ? « Un retour pour un commerçant coûte environ 15 euros »

Le retour gratuit des produits achetés en ligne, c’est bientôt fini ? « Un retour pour un commerçant coûte environ 15 euros »
Le retour gratuit des produits achetés en ligne, c’est bientôt fini ? « Un retour pour un commerçant coûte environ 15 euros »

Restituer un produit à un commerçant après l’avoir acheté en ligne est une pratique très courante chez les Belges. C’est gratuit pour le consommateur, mais pas pour le vendeur. Toutefois, cela pourrait changer pour Becom.

Durant les deux prochains mois, les sites de commerce en ligne seront particulièrement sollicités. Une étude récente montre que près d’un tiers des acheteurs belges (27%) retournent régulièrement leurs colis. Ce sont principalement les 18-30 ans qui retournent le plus de colis, comme des vêtements ou des chaussures.

Généralement, les retours sont gratuits pour les clients, mais comme on le sait, rien n’est gratuit. Alors, qui paie et combien coûte en moyenne le retour d’un produit ? Greet Dekocker, directeur de Becom, l’association belge du e-commerce : «Un retour pour un commerçant coûte environ 15 euros. Ce n’est donc pas seulement le coût de l’expédition ou du transport que nous payons, mais nous payons également la personne ou la main d’œuvre pour remettre le produit en stock ou pour le réemballer.« .

A ce prix, faut-il s’attendre à devoir bientôt payer pour retourner nos colis ? “Aucune législation européenne ne l’exige. Le commerçant a le droit de demander un prix pour le retour. On voit que de plus en plus de commerçants demandent un prix pour ceux qui se comportent comme des « serial returners », ceux qui reviennent trop souvent. Un petit coût pour le retour sera demandé par les commerçants dans les années à venir», assure-t-elle.

Le fait que les jeunes soient plus susceptibles que leurs aînés de retourner leurs colis est contradictoire pour Becom, étant donné qu’ils sont souvent plus conscients des enjeux de durabilité et achètent plus régulièrement d’occasion. “C’est un peu contradictoire», estime Greet Dekocker.

commerce en ligne Becom Parcel

 
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