une quarantaine de commerçants ont demandé une aide financière

une quarantaine de commerçants ont demandé une aide financière
une quarantaine de commerçants ont demandé une aide financière

À ce jour, une quarantaine de commerçants touchés par les travaux majeurs de la rue Saint-Vallier Ouest, dans le quartier Saint-Sauveur, ont demandé une aide financière de 7 500 $ offerte par la Ville de Québec.

Depuis le début du mois d’août, la rue Saint-Vallier Ouest est devenue un immense chantier routier qui multiplie les défis pour les commerçants au coeur des travaux.

Un peu moins d’un mois après le début des travaux, une trentaine de commerçants avaient déposé une demande d’aide financière de 7 500 $ offerte par la Ville de Québec. Depuis, une dizaine de commerçants se sont ajoutés à la liste.

C’est notamment le cas de la boutique Jardin Vitrum Hortis qui, comme de nombreux autres commerçants, constate une baisse d’achalandage.

« C’est définitivement plus difficile pour les gens en voiture. C’est plus compliqué, le nombre de places de stationnement a vraiment diminué», souligne Andréanne Girard, copropriétaire du magasin.

Les fleuristes Sally Charon-Charboneau, à gauche, et Andréanne Girard de la boutique du Jardin Vitrum Hortis, effectuent des livraisons gratuites pour certains clients afin de fidéliser leur clientèle.

DIDIER DEBUSSCÈRE/JOURNAL DE QUÉBEC

Elle ajoute également qu’une baisse survient souvent à l’automne. Mmoi Girard s’adapte à la situation, notamment en proposant la livraison gratuite une fois par semaine pour fidéliser au maximum ses clients. Elle et son partenaire estiment que c’est un effort à faire, mais que le résultat sera là.

«C’est un coup dur à porter, mais au final, ça en vaudra la peine», poursuit-elle.

Jonathan Marcoux, copropriétaire de la sandwicherie Franky Johnny, estime que c’est un coup dur, mais un peu moins qu’il ne l’aurait cru. Il prévoit néanmoins présenter sa demande d’aide financière pour obtenir les 7 500 $.

“Ce n’est pas aussi grave qu’on le pensait, mais c’est sûr que ça affecte les ventes, ça ressemble à un champ de bataille à venir”, lâche-t-il.

Il s’est dit déçu de la performance de la Ville. Les clients semblent parfois se demander si le commerce est ouvert ou non.

« Ce n’est pas aussi clair qu’ils l’avaient dit, c’était censé être interactif. Là, c’est une affiche au bord de la rue», déplore-t-il.

Certains commerçants déplorent l’étalage fait par la ville.

DIDIER DEBUSSCÈRE/JOURNAL DE QUÉBEC

Des efforts accrus

De son côté, la SDC Saint-Sauveur continue d’intensifier ses efforts pour soutenir les commerçants. Une campagne de sensibilisation a été lancée, des publications sont faites régulièrement sur les réseaux sociaux et deux parkings gratuits sont disponibles de part et d’autre du chantier.

Une campagne de financement participatif a été lancée sur la plateforme La Ruche, mais elle s’est malheureusement soldée par un échec.

«Ça a été abandonné, mais ça nous a donné de la visibilité», affirme la directrice générale de la SDC, Nadia Reghai Gagnon.

Sur un objectif de 8 000 $, un peu plus de 2 000 $ ont été récoltés.

Pour l’instant, les efforts de la SDC Saint-Sauveur se concentrent sur la mise sur pied d’une série de concours avec la collaboration des commerçants.

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