Ce logiciel, en développement grâce au financement de Prostate Cancer UK, vise à analyser des échantillons de sang provenant de milliers de patients pour détecter les mutations génétiques associées aux formes les plus agressives de la maladie.
Le professeur Ros Eeles de l’Institut de recherche sur le cancer explique que l’objectif est de créer un modèle capable de prédire, à partir d’un simple échantillon de sang, si le cancer de la prostate sera agressif.
« Cela permettrait aux cliniciens de cibler les traitements intensifs sur les patients les plus à risque dès les premiers stades de la maladie, modifiant ainsi la façon dont le cancer est pris en charge », souligne-t-elle.
Chaque année, environ 59 000 hommes reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate en France, et un homme sur huit en sera victime au cours de sa vie. Bien que la plupart des cas progressent lentement, certains patients développent des formes agressives qui peuvent être mortelles en quelques années, causant environ 10 000 décès par an. L’enjeu actuel pour les médecins est de distinguer, au moment du diagnostic, les patients qui développeront une forme grave de ceux qui pourront vivre avec la maladie pendant des années sans symptômes ni traitement.
Le professeur Eeles et son équipe prévoient de testeur…
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