Le Royaume-Uni est sorti de la récession au premier trimestre

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Israël multiplie vendredi les frappes dans la bande de Gaza après le départ, sans accord, des deux camps de la table des négociations visant à parvenir à une trêve et empêcher une offensive israélienne sur Rafah.

Aux premières heures de vendredi, des équipes de l’AFP ont fait état de tirs d’artillerie israélienne en direction de Rafah, à la frontière égyptienne, et de témoins de frappes aériennes sur la ville de Gaza et le secteur de Jabalia, au nord du territoire. .

Parallèlement, le Hamas a envoyé un message aux autres factions palestiniennes pour expliquer son point de vue sur l’état des négociations indirectes avec Israël qui ont lieu depuis mercredi au Caire.

« La délégation a quitté le Caire pour Doha. L’occupation a rejeté la proposition soumise par les médiateurs que nous avions acceptée. En conséquence, la balle est désormais entièrement dans le camp de l’occupation », nom donné à Israël par le mouvement islamiste, indique-t-il dans cette lettre.

Les efforts « se poursuivent »

Les représentants du Hamas et d’Israël ont quitté le Caire après « deux jours de négociations », a rapporté le média Al-Qahera News, proche des renseignements égyptiens, précisant que les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) « continuent de rassembler les points de vue des deux parties ».

Le directeur de la CIA, William Burns, qui a été fortement impliqué dans les pourparlers et présent au Caire et à Jérusalem cette semaine, rentre aux États-Unis vendredi, a annoncé la Maison Blanche.

Le Hamas a donné lundi son feu vert à une proposition présentée par les médiateurs qui comprend, selon le mouvement, une trêve en trois phases, chacune d’une durée de 42 jours, comprenant un retrait israélien de Gaza ainsi qu’un échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens avec un en vue d’un « cessez-le-feu permanent ».

Mais Israël a répondu que cette proposition était « loin de ses exigences » et a réitéré son opposition à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste, ainsi que les Etats-Unis et l’Union européenne, ne sera pas « vaincu ».

Des incursions « ciblées »

A cette fin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu juge nécessaire une offensive terrestre à Rafah, ville où se cachent selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste mais où se trouvent également 1,4 million de Palestiniens, en majorité déplacés par les violences.

Défiant les avertissements internationaux, l’armée israélienne a mené depuis mardi des incursions qualifiées de « ciblées » dans l’est de Rafah et a pris le contrôle du poste frontière avec l’Égypte, bloquant un point d’entrée clé pour les convois. aide humanitaire au territoire assiégé.

Le président américain Joe Biden a menacé d’arrêter les livraisons de certains types de bombes en cas d’offensive sur Rafah, l’avertissement le plus sévère de Washington, principal fournisseur d’armes d’Israël, depuis le début du conflit.

« Autonome »

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, sans précédent dans l’histoire du pays, qui a fait plus de 1.170 morts, pour la plupart des civils, selon un bilan de l’AFP. établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l’armée. En réponse, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 34 904 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

« Si nous devons rester seuls, nous le serons. Je l’ai déjà dit, si nécessaire, nous nous battrons avec nos ongles », a répondu jeudi Benjamin Netanyahu au président Biden. Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a affirmé pour sa part qu’elle disposait de suffisamment d’armes pour « accomplir sa mission à Rafah ».

Tentative d’incendie

Dans la nuit, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu avec son homologue égyptien Sameh Choukri pour réitérer l’opposition américaine à « une opération militaire majeure à Rafah » et son « rejet » de « tout déplacement forcé de Palestiniens de Gaza ».

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dont les bureaux à Jérusalem ont été la cible selon elle d’une tentative de tir de la part des « extrémistes israéliens », environ 80 000 personnes ont fui Rafah depuis qu’Israël a appelé, en début de semaine, la population de l’est de la ville à quitter la zone.

Certains se sont dirigés vers Khan Yunis, une ville en ruines située à quelques kilomètres au nord, tandis que d’autres se demandaient encore où aller. « Les chars, l’artillerie et le bruit des bombardements sont incessants. Les gens ont peur et veulent chercher un endroit sûr”, a déclaré à l’AFP Abdel Rahman, un déplacé.

« Des chars partout »

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, fermé depuis trois jours en raison de tirs de roquettes selon Israël, l’acheminement de l’aide reste “extrêmement difficile”, a déclaré à l’AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l’ONU. (Ocha) dans les territoires palestiniens.

“C’est fou”, les Israéliens “ont des chars partout, des troupes au sol, ils bombardent la zone à l’est de Rafah et ils veulent qu’on aille chercher du carburant ou des produits de première nécessité” dans ces zones de guerre alors “qu’ils savent qu’on peut juste”. Je n’y vais pas », a-t-il ajouté.

“La situation est désastreuse”, a ajouté la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell, affirmant que si le carburant n’était pas autorisé à entrer, “les couveuses pour bébés prématurés ne seraient plus alimentées, les enfants et les familles seraient déshydratés ou boiraient de l’eau insalubre et les égouts seraient détruits”. le débordement propage la maladie.

La situation à Gaza est à l’ordre du jour de vendredi lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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