Ce changement est passé inaperçu depuis le 1er octobre mais pourrait coûter cher à certains d’entre vous…

Ce changement est passé inaperçu depuis le 1er octobre mais pourrait coûter cher à certains d’entre vous…
Ce changement est passé inaperçu depuis le 1er octobre mais pourrait coûter cher à certains d’entre vous…

Comme chaque début de mois, de nombreuses nouveautés entrent en vigueur dans la loi ou viennent perturber votre quotidien. Et parmi les nombreux changements survenus en octobre de cette année, il y en a un qui est passé relativement inaperçu. Et il pourrait jouer un mauvais tour à certains d’entre vous.

Mais soyons honnêtes, c’est un changement bienvenu. En effet, depuis le 1er octobre, les policiers peuvent plus facilement soumettre les automobilistes à un test salivaire dans le cadre d’un contrôle antidrogue. C’est ce qu’a indiqué le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet. La liste de contrôle des indicateurs permettant aux policiers d’évaluer rapidement si un conducteur est soupçonné d’avoir récemment consommé de la drogue a également été adaptée.


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Dans le cadre de la procédure de dépistage des drogues, les policiers évaluent, à l’aide d’une liste de contrôle établie par des experts, si un conducteur est soupçonné d’avoir récemment consommé de la drogue. Jusqu’à récemment, un test salivaire ne pouvait être réalisé que si trois signes de consommation étaient identifiés. Désormais, dans certains cas, un seul signe suffit pour réaliser un test, comme la possession de drogue, les aveux du conducteur ou le refus de coopérer.

« La tolérance zéro contre la conduite sous influence n’est pas un slogan, nous comptons l’appliquer pleinement sur le terrain »

De plus, la liste de contrôle comporte désormais une nouvelle section permettant d’indiquer les signes démontrant un état d’ébriété ou s’apparentant à une intoxication. Il est ainsi possible de poursuivre en justice les automobilistes présentant des signes de consommation récente de drogue même si le test salivaire n’a pas permis de détecter la substance. Cela peut notamment concerner la kétamine ou les drogues de synthèse, qui ne sont actuellement pas détectables par de tels tests salivaires.

“La tolérance zéro contre la conduite sous influence n’est pas un slogan, nous comptons l’appliquer pleinement sur le terrain”, a commenté le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet dans un communiqué. « C’est particulièrement important puisque la conduite sous influence est l’une des trois principales causes de mortalité sur la route, avec la distraction et la vitesse excessive. »

 
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