C’était écrit dans le ciel. Tous les observateurs l’avaient prédit.
La formation rémunérée dans le secteur de la construction est à la fois une catastrophe pour les chantiers de construction et un échec financier à tous les niveaux.
Riez du monde pendant 4 mois
Seulement 26 % des personnes inscrites à une formation accélérée en construction ont effectivement rejoint les chantiers de construction au Québec.
Personnellement, si on me donnait 750 $ par semaine sans rien attendre en retour, je me demanderais quelle était cette arnaque.
Eh bien, l’arnaque, c’est chaque Québécois qui doit la financer. Nous sommes victimes d’un immense vaudeville qui continue.
Car même avec un taux de réussite d’à peine 26%, la farce continue. De nouvelles cohortes viendront se remplir les poches sans avoir à rendre de comptes à la fin de leur parcours.
Pas des employés de l’État
C’est exact. C’est parce que les participants à la formation ne deviennent pas des employés du gouvernement qu’ils n’ont aucune obligation de service une fois que nous avons tous payé leur formation.
Encore.
Tous les travailleurs du Québec doivent normalement produire une déclaration de revenus.
Tous les employeurs, du secteur de la construction ou non, doivent produire une déclaration de revenus et verser des cotisations périodiques.
Pourquoi est-il si compliqué de collecter des informations faciles à recouper pour confirmer que les diplômés des formations subventionnées sont bien employés sur les chantiers de construction ?
Le gouvernement raffole de ses fameux tableaux de bord. Quels indicateurs sont si difficiles à obtenir pour suivre un programme comme celui-ci ?
Encore plus simple : pourquoi poursuivre une formation alors que le taux d’obtention de diplôme est inférieur à 65 % et que seulement 26 % des diplômés accepteront l’emploi pour lequel ils ont été payés ?
Depuis quand 26% est-il un bon début ?
Vingt-six pour cent, c’est la preuve que nous avons jeté de l’argent par les fenêtres.
