Le Maire va « lutter » contre une cotation principale de TotalEnergies à New York

Le Maire va « lutter » contre une cotation principale de TotalEnergies à New York
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Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, a annoncé la semaine dernière qu’il envisageait une première cotation à la Bourse de New York. Une décision contre laquelle le ministre de l’Économie s’insurge.

Bercy refuse de voir TotalEnergies s’exiler à New York. Invité sur BFMTV ce jeudi matin, le ministre de l’Economie et des Finances s’est opposé à l’idée formulée par le PDG de l’énergéticien que la cotation principale de son entreprise se fasse aux Etats-Unis, et non plus en . “Je suis là pour m’assurer que cela n’arrive pas.”il a affirmé, sans ambiguïté, regrettant “une décision qui est grave”.

« Nous avons besoin de Total »UN « un atout pour la France »Notamment en cas de flambée des prix du pétrole ou de l’énergie, Bruno Le Maire s’est justifié. “Il est important de garder Total, de garder le siège social de Total en France et que la cotation principale de Total reste en France”, a insisté le patron de Bercy. “« Est-ce l’intérêt suprême de la nation de conserver le siège social de Total en France et la principale cotation de Total en France ? Oui. Et donc, je me battrai pour cela, car c’est l’intérêt supérieur des Français. »

Fin avril, Patrick Pouyanné déclarait à Bloomberg que la possibilité d’une cotation principale outre-Atlantique était à l’étude au nom « du business et non de l’émotion ». « Nous sommes confrontés à une situation dans laquelle les actionnaires européens sont vendeurs ou stables, tandis que les actionnaires américains sont acheteurs. Alors, qu’est-ce qui serait le plus pratique pour les actionnaires américains ? Préfèrent-ils les actions dont la cotation principale se situe à New York ou en Europe ? Je crois que lorsque vous posez la question, vous avez la réponse », avait développé l’homme d’affaires. Qui avait toutefois réfuté l’idée de déménager le siège social du groupe hors de France.

Ce discours intervient dans un contexte où l’énergéticien est régulièrement pointé du doigt par des organisations comme des politiques, qui critiquent sa stratégie, son action et ses bénéfices. Le principal problème de TotalEnergies reste cependant ses difficultés à “trouver des fonds”, selon Bruno Le Maire. Un point auquel l’union des marchés de capitaux, souhaitée par la France en Europe, apportera une réponse, « trouver des fonds beaucoup plus importants au niveau de l’Union européenne. Il n’y a donc plus aucune raison d’aller se faire référencer » aux Etats-Unis, a lancé le ministre, en s’adressant à la direction du géant français.


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