Le déficit moyen de liquidité bancaire s’est creusé de 3,90% à 148,72 milliards de dirhams (MMDH) au cours de la période du 25 septembre au 2 octobre, selon les données publiées par BMCE Capital Global Research (BKGR).
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a intensifié ses avances à sept (7) jours, les augmentant de 1,2 milliards de dirhams pour atteindre un total de 65,67 milliards de dirhams. Cette intervention vise à stabiliser le marché monétaire en réponse au déficit de liquidité croissant.
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Parallèlement, les placements du Trésor ont enregistré une baisse, avec un encours journalier maximum de 15 milliards de dirhams, contre 19,6 milliards de dirhams au cours de la période précédente. Cette baisse reflète une diminution des dépôts excédentaires de trésorerie, un indicateur important de la santé financière du secteur public.
Concernant les taux, le taux moyen pondéré (TMP) s’est stabilisé à 2,75%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average), l’indice monétaire de référence pour les transactions à court terme, s’est élevé à 2,725%. Ces chiffres révèlent une relative stabilité des taux malgré le creusement du déficit de liquidité. Ces données reflètent une situation complexe pour les banques marocaines, qui doivent faire face à un environnement de liquidité actuel.
