comment les ministres macronistes justifient la rupture avec le président

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POLITIQUE – Tout bien considéré. Après plusieurs jours de silence, le Premier ministre Michel Barnier a dévoilé mardi 1er octobre la feuille de route de son gouvernement pour les semaines et les mois à venir. Au milieu des déclarations d’intention et autres vagues propositions, une certitude : les entreprises les plus riches et les plus rentables seront appelées à combler le dérapage du déficit public.

Une approche qui ne convient pas du tout à une partie du camp présidentiel, tant elle semble remettre en cause la politique de « l’offre » prônée par Emmanuel Macron depuis sept ans. Gabriel Attal a évoqué une solution de facilité en réponse au locataire de Matignon mardi, dans le sillage de Gérald Darmanin qui menace de ne pas soutenir l’exécutif dans ces conditions.

Seront-ils convaincus par leurs collègues ? Alors que le parti présidentiel est divisé sur cette question périlleuse, les ministres macronistes défendent une mesure de justice, imposée par la situation, et surtout temporaire.

Taxe temporaire

« La situation budgétaire est grave », a par exemple insisté Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement (et députée EPR des Hauts-de-Seine), en SAV ce mercredi 2 octobre dans la matinale de TF1. ” Il est estimé que des contributions ciblées et temporaires devraient faire partie de la réponse globale », a-t-elle plaidé, ajoutant : « Le Premier ministre a toujours clairement indiqué que cela concernerait les entreprises qui en auraient les moyens. »

Quelques minutes plus tard, son collègue Antoine Armand reprenait les mêmes arguments sur RTL. Confirmant cette hausse de la fiscalité, le ministre de l’Économie, également issu de Renaissance, a surtout insisté sur son caractère ciblé et « temporaire. »

« Il est hors de question que cela dure plusieurs années de suite au même niveau pour tout le monde. » a-t-il insisté, assurant également que le gouvernement « n’affecterait généralement pas le barème de l’impôt sur le revenu pour ceux qui travaillent quotidiennement »est « fiscalité des classes moyennes et des classes moyennes supérieures ».

Un discours, qui contraste, malgré les précautions, avec celui de Gabriel Attal et des gardiens du temple macroniste sur la question fiscale. Pour restaurer les comptes publics, “la bonne méthode” Est ” moins de dépenses et certainement plus d’impôts », a encore asséné l’ancien Premier ministre mardi à l’Assemblée, en réponse à Michel Barnier.

Dans ce contexte, « A chacun de mettre un peu d’eau dans son vin », répond Maud Bregeon ce mercredi sur TF1. “ Nous n’avons pas gagné les élections qui nous concernaient. Il est normal qu’au sein de ma famille politique, on entende ce que les Français nous ont dit. Que sur certains sujets nous n’avons pas fait exactement tout ce qu’il fallait », a-t-elle plaidé.

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La veille, Michel Barnier s’était montré encore plus piquant au Palais Bourbon, en promettant à Gabriel Attal d’être « attentif » à ses propositions… « pour faire face à un déficit que j’ai constaté à mon arrivée, c’est tout. » Les enseignements de cette autre cohabitation.

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