Mauvaise foi – Alimentation, cosmétiques… « 20 Minutes » a tenté de déterminer s’il existait réellement des arguments solides pour continuer à chasser les baleines
Si tout va bien chez le cochon, ce n’est plus le cas chez la baleine. Alors que Paul Watson, le patron de Sea Shepherd France, est emprisonné au Groenland pour son combat contre les chasseurs de baleines japonais, ces mêmes Japonais ont lancé leur plus grand et plus moderne baleinier avec pour objectif de capturer 200 cétacés d’ici la fin de l’année. Cependant, si la pêche commerciale à la baleine s’est avérée vitale à son époque, cette pratique l’est-elle encore aujourd’hui ? Alerte spoiler : non.
Secrétaire du Musée maritime de Nouvelle-Calédonie, Alain Le Breüs a répertorié, en 2002, toutes les applications possibles et imaginables des « produits baleiniers ». Viande destinée à la consommation humaine. Huile pour l’éclairage, comme lubrifiant technique, comme composant cosmétique. Fanons servant de montures pour vêtements, pour fabriquer des cravaches ou des cannes. Gros os comme poutres ou solives. L’os de l’oreille en pharmacie. Le « blanc baleine » en cosmétique. L’ambre gris en parfumerie. L’ivoire des dents en bijouterie. Selon National géographiqueles intestins servaient même à fabriquer des cordes. Bref, jusqu’au 19ème siècle, une baleine était non seulement 100% recyclable mais on se souciait peu de la p(…) Lire la suite sur 20minutes
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