trafic en hausse de 18% les deux tiers de l’année

trafic en hausse de 18% les deux tiers de l’année
trafic en hausse de 18% les deux tiers de l’année

L’année 2024 s’annonce comme celle d’une fréquentation record à l’aéroport de La Rochelle-Île de Ré. Gérard Pons, le président du syndicat paritaire départemental des aéroports charentais-maritimes et Thomas Juin, le directeur général, ont en effet dressé ce mardi 1er octobre un bilan qu’ils jugent « très positif » de la saison estivale et, plus généralement. , des huit premiers mois d’exploitation.

Une fois la crise du Covid-19 passée, les infrastructures font partie de celles qui repartent avec 50 049 passagers en juillet et 55 096 en août, des records mensuels battus. D’avril à fin août, la hausse est de 10,85% par rapport à la même période de l’année dernière, de janvier à fin août, soit +18,16%, pour un total de 215.828 voyageurs.

L’année 2023 s’est terminée avec 246 867 passagers, soit presque autant qu’en 2018. Et l’ambition affichée était alors de dépasser les 250 000 en 2024. Un pari qui, sauf catastrophe et malgré un contexte économique, politiquement et international instable, semble déjà pratiquement gagné.

Motif professionnel

Pour la première fois de son histoire, l’aéroport propose quatre liaisons aériennes durant la période hivernale (de novembre à avril). Sur un an, la ligne du service public lyonnais a transporté 29 837 voyageurs, dont 22 % pour « raisons professionnelles ». C’est quatre fois plus qu’en 2022. Celui sur Porto se poursuit. Et le bon démarrage de la ligne saisonnière vers Marrakech, lancée le 4 juin, conduit Ryanair à maintenir deux vols directs par semaine hors saison. De juin à fin août, 8 082 passagers ont embarqué, pour un taux d’occupation des sièges de 81,7 %.

Autre satisfaction, pour le gestionnaire de l’infrastructure : le grand succès de la ligne vers Marseille. La forte médiatisation de la ville phocéenne, avant et pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, y contribue. Mais Thomas Juin constate qu’il y a pratiquement autant de voyageurs qui résident dans la région marseillaise que dans la zone attractive de l’aéroport de La Rochelle (Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vendée principalement). Une fréquentation équilibrée qui démontre un intérêt réel et potentiellement durable pour la région rochelaise et ses environs.

La stabilisation du trafic est visée pour 2025. Cela ne nous empêche pas de saisir les opportunités vers Barcelone, Madrid, Rome, Lisbonne ou Strasbourg.

EasyJet n’a cependant pas relancé son offre vers Nice cet été. Pour autant, « nous n’abandonnons pas cette destination qui a un gros potentiel », assure Thomas Juin. Une rupture qui ne devrait pas empêcher les lignes intérieures de dépasser, en termes de trafic, les destinations britanniques qui prédominaient jusqu’ici.

La croissance exceptionnelle du trafic, avec +7% de vols commerciaux mais un nombre d’atterrissages et de décollages « stable » (17 900 mouvements), tous vols confondus, pousse à des ambitions modérées pour 2025. « Il faudra surtout consolider la fréquentation. « . Cela ne nous empêche pas de saisir les opportunités de développement à Barcelone et Madrid, Rome, Lisbonne ou Strasbourg pour répondre à la demande. Veuillez noter que des travaux d’extension de la zone de pré-embarquement sont prévus. Un investissement de 270 000 euros.

 
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