Immobilier : une réforme visant à faciliter l’octroi de crédit aux ménages en discussion à l’Assemblée – 29/04/2024 à 09h02 – .

Immobilier : une réforme visant à faciliter l’octroi de crédit aux ménages en discussion à l’Assemblée – 29/04/2024 à 09h02 – .
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La production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 7,3 milliards d’euros en février, selon la Banque de , au plus bas depuis près de dix ans.

Objectif :

modifier les règles de gouvernance et de fonctionnement

du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), afin de

faciliter l’octroi de prêts immobiliers

aux ménages. Ce lundi 29 avril, les députés se prononceront en première lecture sur une réforme de cette instance.

Soutenu par Bercy, mais contré par la Banque de France, ce projet de loi proposé par le député landais Lionel Causse (Renaissance) a été

en partie vidé de sa substance

lors de sa comparution au Comité des Finances. examen intervient à un moment où la production de nouveaux prêts au logement est

est tombé à 7,3 milliards d’euros

en février, selon la Banque de France, un plus bas depuis près de dix ans. En particulier,

le coût des prêts immobiliers,

qui a cependant recommencé à baisser au premier trimestre, selon les données de l’Observatoire CSA/Crédit Logement.

Créé en 2013 en tirant les leçons de la crise financière de 2008-2011, le HCSF s’est constitué au fil des années

un ensemble de recommandations

sur le crédit immobilier dans le but de

limiter le surendettement

Ménage. Les banques n’ont donc pas le droit de signer un prêt immobilier si le montant total des dépenses des emprunteurs liées au logement

dépasse 35% de leurs revenus

(taux d’effort), ni pour une durée

plus de 25 ans,

sauf si les travaux représentent 10% du montant total de l’opération. Ces bornes peuvent être contournées dans 20 % des cas, à condition que cela concerne en priorité les résidences principales et cible, dans près d’un tiers des cas, les primo-accédants.

Pour Eric Coquerel (LFI), “le problème du logement, c’est que c’est trop cher (…), c’est là-dessus qu’il faut agir”

L’article 1 du projet de loi propose

pour ajouter deux membres

au Conseil supérieur de stabilité financière, qui en compte actuellement huit, l’un venant du Sénat et l’autre de l’Assemblée, à parts égales. « La présence des parlementaires permettrait de

stimuler le débat public

autour des évolutions envisagées et de renforcer la légitimité démocratique des mesures prises », a expliqué Lionel Causse à la commission des Finances.

L’article 2 dans sa version initiale offrait la possibilité aux établissements bancaires de s’écarter des normes du HCSF en termes de conditions d’octroi des crédits. Un amendement de Lionel Causse adopté en commission « maintient à terme l’effectivité des pouvoirs du HCSF, tout en l’invitant à davantage motiver ses décisions et à être plus prudent.

plus transparent pour le public »,

résume le rapport de la commission.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s’est déclaré mi-mars opposé à la remise en cause du HCSF ou de ses critères, estimant que

ce n’était « en aucun cas le sujet »,

et soulignant que les banques n’exploitaient pas pleinement la flexibilité accordée.

« Le problème du logement, c’est qu’il est trop cher

(…), c’est sur cela qu’il faut agir», a déclaré le président de la commission des Finances de l’Assemblée Eric Coquerel (LFI).

 
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