test complet et autonomie réelle du petit SUV électrique en version 64 kWh

test complet et autonomie réelle du petit SUV électrique en version 64 kWh
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Contrairement à la défunte C30 et plus récemment à la V40 (arrêtée en 2019), la nouvelle Volvo d’entrée de gamme n’est plus thermique. Appelé EX30, le nouveau petit SUV 100% électrique se présente sous la forme d’un joli cube robuste de 4,23 m de longsoit 2 cm de plus qu’une Renault Megane E-Tech, autre objet de design plus bas (1,50 m contre 1,55 m pour l’EX30) qui a aussi la particularité de proposer des roues jusqu’à 20 pouces, comme notre Volvo d’essai. C’est agréable à l’oeil, mais n’améliore pas le confort. Pour le design intérieur de l’EX30, Volvo fait table rase du passé. Finis les tableaux de bord opulents, les consoles centrales imposantes et les cuirs malodorants. Place à un intérieur épuré, avec des matériaux dits « responsables » (recyclés et/ou vegan), avec une interface façon smartphone où les contrôles physiques sont réduits au minimum. D’emblée, la finition déjà plus basse du XC40 n’apparaît pas aussi flatteuse que celle des grosses Volvo. Mais il faut du sérieux.

Interface de liaison

Intérieur du Volvo EX30.©Volvo

Le début de carrière encourageant de l’EX30 reste à confirmer, car ce SUV fabriqué en Chine n’a plus droit au bonus CO2. Il faut surtout s’acclimater au monde de l’EX30, car ça bouscule les habitudes. S’il est acceptable de ne plus avoir de boutons sur les portes – les rétroviseurs et les sièges se règlent via l’écran tactile, tandis que les vitres s’ouvrent via des boutons placés au bout de l’accoudoir central –, il en faut plus. temps d’adaptation pour s’habituer aux commandes autour du volant. Celui de gauche contrôle les phares et les essuie-glaces, celui de droite contrôle la transmission et active le régulateur de vitesse. évidemment, la pièce de bravoure – et le piège – reste la dalle centrale, qui régit une avalanche de fonctions. Dont certains qui ne bénéficient pas d’une gestion via un écran, comme l’ouverture de la mini-boîte à gants présente sous l’écran central – il n’y a pas de rangement devant le passager -, tandis que la température et la ventilation se retrouvent dans des menus séparés !

Il faut également passer par l’afficheur central pour connaître la vitesse à laquelle on roule, car il fait office de compteur en l’absence d’information devant le conducteur. Au moins cette dalle de 12,3 pouces est bien définie et assez réactive. C’est la moindre des choses puisque nous devons y faire face trop souvent en conduisant. De plus, le contenu de l’interface, déjà dotée de l’incontournable calculateur d’itinéraire, devrait évoluer au fur et à mesure des mises à jour se faisant « à distance »., comme Apple CarPlay pour les propriétaires d’iPhone, qui devrait arriver sous peu. En revanche, Volvo n’envisage pas, pour l’instant, d’implémenter Android Auto, le système fonctionnant déjà nativement avec le logiciel Google.

Pas le champion bienvenu

Le Volvo EX30 est le nouveau Volvo d’entrée de gamme.©Volvo

Les tests de mesures confirment que l’EX30 n’est pas le roi de l’accueil à bord. Si quatre occupants peuvent accueillir dans l’habitacle, le SUV Volvo offre encore moins d’espace pour les jambes des occupants de la banquette qu’une Mégane E-Tech, pas vraiment connue pour son habitabilité.. De plus, le prix de la batterie sous le plancher fait que vous vous retrouvez avec les genoux relevés à l’arrière. Ce qui n’est pas la position la plus confortable pour les longs trajets. à défaut de banquette coulissante, le SUV suédois offre quelques rangements pratiques, comme le bac amovible qui se place sous l’accoudoir entre les sièges avant.

Côté coffre, le constat est plus probant, puisque, avec le plancher amovible positionné en bas, le volume minimum utilisable affiche 290 dm3., contre 250 dm3 dans une Mégane. En prime, il faut ajouter le volume du « frunk » – contraction de l’avant et du coffre pour désigner les rangements sous le capot avant. Il est petit (7 dm3), mais il abrite le câble de recharge Mode 3 (à brancher sur une borne jusqu’à 22 kW) fourni avec la voiture. Cependant, le câble Mode 2 pour recharger à domicile est en option (415 €).

Autonomie perfectible

Le Volvo EX30 est uniquement disponible sous forme électrique.©Volvo

L’EX30 est disponible avec deux batteries (49 et 65 kWh utiles) et deux transmissions (propulsion et 4 roues motrices). Notre variante, baptisée Single Extended Range, combine le gros accumulateur et un seul moteur de 272 ch sur l’essieu arrière. Il y en a donc déjà largement assez. On peut même en dire trop, tant cette petite Volvo affiche des chronos impressionnants. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 6 secondes, mieux qu’une Peugeot 308 GTi (270 ch) de 2015 (6,6 secondes mesurées). Tandis que cet EX30 passe de 80 à 120 km/h en 3,9 secondes, effaçant les dépassements en un clin d’œil. C’est amusant, d’autant que cet afflux de puissance est bien géré par le châssis, qui ne se défait pas, y compris sur le mouillé, où l’électronique calme vite le jeu pour éviter les fuites par l’arrière.. Au volant, on retrouve clairement cet esprit Volvo, fait de sérénité et d’une certaine agilité malgré les 1 809 kg avoués sur la balance par ce petit gabarit. Cependant, nous aurions troqué un peu de cette vigueur contre plus d’autonomie. Car cette Extended Range et sa batterie de 65 kWh ne fait pas d’étincelles en la matière. A noter que la voiture a été mesurée par temps frais (13°C), ce que certaines batteries n’aiment pas du tout..

Le Volvo EX30 mesure 4,23 m de long.©Volvo

Cependant, les 267 km enregistrés sur route et seulement 203 km sur autoroute sont décevants quand une Renault Megane E-Tech de 220 ch/60 kWh propose respectivement 342 et 245 km. Nous n’avons pas vérifié l’autonomie en ville mais il n’y aura aucun mal à parcourir 350 km avec une charge. Le petit SUV Volvo consomme tout de même beaucoup de watts, comme en témoignent ses 26,6 kWh/100 km consommés sur route (19,9 pour la Mégane) et 35 kWh sur autoroute (contre 27,8). Cette gamme est d’autant plus regrettable que l’EX30 pourrait faire face aux longs trajets avec ses sièges avant plutôt confortables et son insonorisation soignée (68 dBA relevés à 130 km/h). Même si ses suspensions doivent mieux filtrer les défauts de la route. Le prix des roues lourdes est qu’on ne peut pas échapper au trac en ville ou sur les routes cahoteuses.

Enfin, si l’EX30 est proposé à un prix compétitif de 37 500 € avec la petite batterie, notre variante Single Extended Range nécessite 47 950 € en finition Ultra. à ce prix, on peut s’offrir son grand frère EX40 Single (46 950 €) équipé d’une batterie de 70 kWh et d’une interface plus classique.

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