La croissance économique ralentit au 2ème trimestre 2024 (+2,4%)

La croissance économique ralentit au 2ème trimestre 2024 (+2,4%)
La croissance économique ralentit au 2ème trimestre 2024 (+2,4%)

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La finalisation des comptes nationaux du deuxième trimestre 2024 fait apparaître un ralentissement de la croissance de l’économie nationale, s’établissant à 2,4% au lieu de 2,5% au cours du même trimestre 2023. Les activités non agricoles enregistrent une hausse de 3,2% et ceux du secteur agricole une baisse de 4,5%.

Tirée par la demande intérieure, cette croissance s’est réalisée dans un contexte d’inflation maîtrisée et de besoin de financement de l’économie nationale représentant 1,1% votre PIB.

De son côté, Banque Al-Maghrib prévoit une croissance annuelle de 2,8% en 2024 contre 3,4% en 2023.

La succession d’années de sécheresse pèse lourdement sur l’activité agricole et donc sur la croissance du PIB. D’année en année, on assiste à un ralentissement du PIB moyen qui diminue par étapes successives. La récession a commencé au milieu des années 1990. Alors, peut-on dire que la sécheresse est la seule raison ? Le ralentissement de la croissance est structurel et nécessite une réflexion et une correction de cap.

Voici donc ce qu’il faut retenir :

-Croissance économique (PIB) du Maroc au 2ème trimestre 2024 : 2,4%.

-Croissance économique du Maroc au 1er trimestre 2024 : 2,5%.

-Croissance économique du Maroc en 2023 : 3,4%.

Ci-dessous : la présentation des chiffres du 2ème trimestre par le HCP (Haut Commissariat au Plan).

Ralentissement de la croissance économique

La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 5% au deuxième trimestre 2024, après avoir enregistré une hausse de 1,2% au même trimestre de l’année précédente. Ceci s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 4,5% au lieu d’une augmentation de 1,5% et la baisse de celle de la pêche par 14,7% au lieu d’une baisse de 4,5%.

De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a augmenté de 3,8% au lieu d’une baisse de 2,4% au cours du deuxième trimestre de l’année précédente. C’est le résultat de l’amélioration des valeurs ajoutées :

 l’industrie extractive 23,6% au lieu d’une baisse de 9,6% ;

 le BTP de 3,6% au lieu d’une baisse de 2,4% ;

 les industries de transformation de 2,9% au lieu d’une baisse de 1,6% ;

et la baisse de celui de l’électricité et de l’eau 6,3% au lieu d’une augmentation de 0,8%.

Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un ralentissement de son taux de croissance, passant de 5% à la même période de l’année précédente à 3,1% au deuxième trimestre 2024. Elle a été marquée par le ralentissement des activités au cours des années suivantes. secteurs :

 Hébergement et restauration à 9,3% au lieu de 32,8% ;

 Transport et entreposage à 5,1% au lieu de 6,9% ;

 Recherche et développement et services fournis aux entreprises à 3,8% au lieu de 4,4% ;

 Services d’éducation, de santé et d’action sociale à 2,7% au lieu de 4,8% ;

 Services immobiliers à 2% au lieu de 3,2% ;

 Services financiers et assurances à 0,9% au lieu de 3,1% ;

 Information et communication à 0,5% au lieu de 4,2% ; et l’augmentation de ceux-ci ;

 les services fournis par l’administration publique générale et la sécurité sociale de 3,6% au lieu de 3,3% ;

 commerce et réparation de véhicules de 1,9% au lieu de 0,9%.

En conséquence, la valeur ajoutée du secteur non agricole a augmenté de 3,2% au cours du deuxième trimestre 2024 au lieu de 2,5% un an plus tôt.

Dans ce contexte, et compte tenu de l’augmentation des taxes sur les produits nettes de subventions de 3%, le Produit Intérieur Brut a affiché une hausse de 2,4% en volume, au lieu de 2,5% au deuxième trimestre de l’année précédente.

Contrôler l’inflation

Aux prix courants, le PIB a augmenté de 3,6%faisant apparaître une hausse du niveau général des prix de 1,2% au lieu de 7,3% au deuxième trimestre de l’année précédente.

La demande intérieure s’améliore nettement

La demande intérieure a augmenté de 5% au deuxième trimestre 2024 au lieu de 0,1% au même trimestre de l’année précédente, avec une contribution à la croissance économique de 5,2 points au lieu de 0,01 point un an plus tôt.

C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 3,1% au lieu de 0,6%, avec une contribution à la croissance de 1,7 point au lieu de 0,4 point. La consommation finale des administrations publiques, pour sa part, a enregistré un ralentissement de son taux de croissance, passant de 4,9% la même période de l’année précédente à 3,8% au deuxième trimestre 2024 avec une contribution à la croissance de 0,7 point.

Par ailleurs, le taux d’augmentation de l’investissement brut (FBCFvariation des stocks et acquisition nette d’objets de valeur) a connu une augmentation de 8,9% au lieu d’une baisse de 4,2% au deuxième trimestre 2023, contribuant ainsi positivement à la croissance de 2,7 points au lieu d’une contribution négative de 1,4 point.

Une contribution négative du commerce extérieur

En termes de commerce extérieur de biens et services en volume, tant les exportations que les importations ont enregistré de fortes hausses au cours du deuxième trimestre 2024. C’est ainsi que les importations en volume ont connu une augmentation de 12,9% au lieu de 0,2%, avec une contribution négative à la croissance de 6,3 points au lieu d’une contribution négative de 0,1 point, au cours de la même période de l’année dernière.

De leur côté, les exportations en volume ont augmenté de 7,8% au lieu de 5,5%, avec une contribution à la croissance de 3,4 points au lieu de 2,6 points un an plus tôt.

Dans ce contexte, le commerce extérieur des biens et services a apporté une contribution négative à la croissance, s’établissant à 2,9 points au lieu d’une contribution positive de 2,5 points au cours du deuxième trimestre 2023.

Financer l’économie nationale

Avec le ralentissement du PIB, aux prix courants, à 3,6% au lieu de 9,8% au deuxième trimestre de l’année dernière et la hausse de 4,7% des revenus nets reçus du reste du monde, la croissance du revenu national brut disponible a connu un net ralentissement. depuis 9,3% la même période l’année dernière 3,7% au deuxième trimestre 2024.

Compte tenu de l’augmentation de 4,1% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 6,2% enregistrée un an auparavant, l’épargne nationale s’est établie à 32,1% du PIB au lieu de 32,4%.

L’investissement brut (FBCF, variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeur) a représenté 33,2% du PIB au lieu de 31,7% au cours du même trimestre de l’année précédente. Cela crée un besoin de financement de 1,1% du PIB.

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