Les fèves de cacao sont en hausse de 185 % et le café Arabica coûte 33 % de plus qu’au début de l’année.
Météo typique du mois d’avril sur les marchés financiers : Après la bonne tenue de la bourse au premier trimestre, les premières prises de bénéfices ont suivi en avril. L’escalade au Moyen-Orient a également pesé sur le moral des investisseurs. En conséquence, la volatilité sur les marchés financiers s’est accrue. Les incertitudes ont une nouvelle fois profité à l’or, réputé comme valeur refuge en cas de crise.
Hausse des taux d’intérêt : les derniers chiffres d’inflation publiés étaient supérieurs aux attentes du marché. La marge de manœuvre pour une réduction rapide des taux d’intérêt par les banques centrales est donc limitée. En début d’année, les investisseurs américains espéraient encore six baisses de taux directeurs décidées par la Réserve fédérale américaine (Fed) cette année. Pour l’instant, on ne devrait en attendre que deux. En conséquence, les rendements des obligations d’État ont considérablement augmenté.
La saison des résultats bat son plein : Les entreprises publient ces jours-ci leurs comptes du premier trimestre. Les résultats jusqu’à présent sont mitigés. Alors que de nombreuses entreprises cycliques constatent une baisse de leurs revenus et de leurs carnets de commandes, la situation est meilleure pour les entreprises de consommation et de services. Les prévisions de bénéfices pour l’exercice en cours restent, dans l’ensemble, très optimistes mais contiennent de possibles déceptions.
Prise de profit sur l’or : cette année, le métal jaune est l’une des meilleures catégories d’investissement. Calculé en francs suisses, le prix de l’or a depuis augmenté de plus de 25%. Nous profitons de la bonne performance pour réduire notre surpondération et réaliser une partie des gains. En échange, nous avons légèrement augmenté la liquidité dans le cadre de notre tactique d’investissement.
