« Averroès et Rosa Parks », la folie comme une question d’écoute et de regard

« Averroès et Rosa Parks », la folie comme une question d’écoute et de regard
« Averroès et Rosa Parks », la folie comme une question d’écoute et de regard

Publié le 8 mai 2024 à 21h00 / Modifié le 8 mai 2024 à 23h41

Ils dérangent, ils inquiètent, on les met de côté en espérant qu’ils seront soignés : les « fous » restent généralement hors de notre champ de vision. Et si leurs troubles psychologiques avaient quelque chose à nous dire, pouvaient nous aider à mieux penser à nous-mêmes, voire à notre société ? C’est l’idée du documentariste Nicolas Philibert, parti à leur rencontre dans un film marquant en 1997, Le moindre. Un quart de siècle plus tard, septuagénaire, l’auteur deÊtre et avoir, Le Pays des Sourds Et La Maison de la Radio décide de leur consacrer sa grande œuvre, un triptyque. La première partie, Sur l’Adamant, a remporté, à la surprise générale, l’Ours d’Or à la Berlinale l’année dernière, et le troisième, La machine à écrire et autres sources de tracas, vient de sortir en France. Voici le panneau central.

Lire aussi : « Sur l’Adamant », un centre de soins à contre-courant observé par Nicolas Philibert

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