ces nouveaux constructeurs, symboles d’une Chine qui bouleverse l’industrie automobile

ces nouveaux constructeurs, symboles d’une Chine qui bouleverse l’industrie automobile
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Au Salon automobile de Pékin, près de 280 modèles sont exposés. Focus sur les nouvelles marques de voitures électriques avec des stratégies très différentes.

Sur les près de 300 modèles visibles depuis jeudi matin à AutoChina, le salon automobile de Pékin, environ 120 nouveaux modèles sont présentés. Aux côtés des constructeurs chinois établis comme BYD, Geely et GAC, de nouvelles marques exposent également leurs gammes. Focus sur trois nouveaux noms de la voiture électrique, aux stratégies très différentes.

Leapmotor, une start-up issue de l’électronique

A Pékin, Leapmotor présente son nouveau produit, le C16, un grand SUV. A ses côtés sur le stand de cette start-up, avec laquelle Stellantis a noué un partenariat stratégique l’automne dernier, sont installés le C10 et le T03, les deux premiers modèles vendus cette année par la marque à l’international, dont l’Europe. Ce SUV familial (4,70 mètres de long) et cette petite compacte arriveront officiellement en septembre sur le vieux continent (même si le T03 est déjà disponible en France).

Une citadine électrique Leapmotor T03 est photographiée sur le stand de la startup chinoise de véhicules électriques Leapmotor lors du Salon international de l’automobile IAA de Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 6 septembre 2023. – Tobias SCHWARZ / AFP

Distributeur exclusif de cette marque via une joint-venture hors de Chine, Stellantis a réuni plusieurs centaines de revendeurs pour leur présenter la marque et commencer à construire un réseau de distribution.

Si la croissance de la marque est soutenue par Stellantis, les technologies sont développées en interne par Leapmotor. Lancée en 2015 par un ingénieur électronicien, qui avait déjà monté deux start-up dans les décodeurs TV et les caméras, elle a vendu près de 12 000 véhicules en janvier et février en Chine. Son partenariat avec Stellantis devrait lui ouvrir un avenir hors de Chine, d’abord commercial, puis peut-être industriel. “Toutes les options sont sur la table”, nous dit Leapmotor.

Avatr, l’alliance de trois grands noms chinois

Berline d’un côté, SUV de l’autre, messages défilant sur un écran sur le capot, voici les Avatr 11 et 12 (prononcer « Avatar »). Ces deux modèles sont exposés sur le stand de la marque dans un coloris rose pâle unique.

Un modèle Avatr 12 du constructeur chinois éponyme au salon automobile de Pékin, le 24 avril 2024. – Pauline Ducamp/BFM Business

Cette nouvelle marque a été fondée en 2018, dans un premier temps par Changan, le 5ème constructeur du pays, et Nio, qui a depuis quitté le navire, mais deux autres grands noms chinois sont arrivés dans le projet : CATL pour les batteries lithium-ion et Huawei pour toutes. électronique embarquée du véhicule. De quoi présenter un laboratoire technologique dans trois secteurs clés pour l’économie chinoise.

C’est pourquoi l’Avatr 12 a déjà été présenté au Salon automobile de Munich en septembre dernier. Deux nouveaux modèles sont attendus cette année et des modèles avec prolongateur d’autonomie sont également à l’étude.

Xiaomi, du smartphone à la voiture

Un mur de téléphones et une foule qui déborde vers les autres tribunes, applaudissant, criant, à chaque phrase de Lei Jun, le président de Xiaomi. De quoi le consoler sans avoir choisi d’attaquer le marché automobile alors qu’il expose le SU7 au salon.

Le géant de l’électronique avait en effet décidé il y a trois ans de se lancer dans les voitures électriques. C’est chose faite depuis fin décembre avec la SU7, une berline aux faux airs de Porsche. Et le pari semble avoir été gagné. Plus de 75 000 commandes ont été enregistrées et les premières livraisons ont déjà commencé selon la presse chinoise.

Une voiture électrique Xiaomi SU7 est présentée au Salon automobile de Pékin, le 25 avril 2024. – Jade Gao / AFP

Ce pari est également souligné par les professionnels du secteur, qui ont pourtant devant eux une marque dont l’objectif est d’entrer dans le top 10 du secteur d’ici 15 ans. Xiaomi s’appuie sur le constructeur automobile BAIC pour fabriquer ses véhicules. Ce lancement ne serait pas rentable selon certains observateurs car les investissements restent colossaux pour développer un véhicule. Mais la mobilité représente clairement un angle de développement stratégique pour la marque chinoise.

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