Le service national universel extravagant de M. Macron – Mon blog

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La Cour des comptes a publié son premier bilan du SNU, cinq ans après son lancement en 2019. Sa généralisation à toute une tranche d'âge coûterait des milliards difficilement justifiables à l'heure des économies budgétaires.

La généralisation du service national universel rencontre un obstacle. Ce « projet prioritaire du gouvernement », le SNU, était une promesse électorale d’Emmanuel Macron. Cette « cohésion » reste en 2e annéende suivi d’une « mission d’intérêt général », avait été avancé à ses débuts, en 2019, par le tout jeune secrétaire d’État à la Jeunesse de l’époque, Gabriel Attal. Promis à être généralisé à toute une classe d’âge (800 000 élèves) à la rentrée 2026, le SNU vient de subir un examen attentif de la Cour des comptes. Et sa conclusion est sans équivoque : « À ce stade, et plus de quatre ans après le démarrage du dispositif, force est de constater que « l’expérience » du SNU, menée dans l’urgence et sans outils adéquats, n’a pas permis de préparer le changement d’échelle que constituerait une généralisation à toute une tranche d’âge. »

Des objectifs peu clairs, sauf pour le ministère de l’Éducation

Les griefs formulés par les magistrats financiers à l'encontre du SNU sont nombreux. Objectifs “incertain” et “flou” Premièrement. Malgré les dénégations de la ministre de l’Éducation, dans sa réponse à la Cour – « Je tiens à souligner que les objectifs du SNU sont parfaitement clairs et connus depuis le début et restent inchangés : créer une nation, renforcer la cohésion sociale, offrir un parcours d’engagement aux jeunes » – pour les juges, « Il est clair qu’en termes de mixité sociale et d’engagement, les ambitions du système ne sont pas atteintes ». Ils constatent d'une part que seulement 5% des volontaires du SNU sont des jeunes vivant dans des quartiers défavorisés (les quartiers politiques de la ville). Ils constatent également que les jeunes viennent « rencontrer des gens » ou « pour valoriser une ligne de son CV »Ils signalent également que certains superviseurs, éducateurs ou juges « Je pensais que c’était une sorte de centre de détention ou de redressement pour mineurs »… Dans sa réponse à la Cour, le ministère des Forces armées admet d’ailleurs pour sa part[…]

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