L’économie américaine fait preuve de résilience. Plusieurs entreprises publieront leurs résultats.
La consolidation du marché boursier s’est poursuivie la semaine dernière. La hausse des rendements obligataires et la persistance des tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont tempéré l’optimisme des investisseurs.
En effet, le scénario optimiste attendu de baisses successives des taux directeurs de la Fed a peu de chances de se concrétiser dans un avenir proche. En outre, les attentes en matière de baisse des taux ont été considérablement réduites. Cela s’est donc traduit par un net rebond des rendements. Ainsi, le taux à 10 ans américain a franchi le niveau des 4,60%, tandis que le Bund allemand a dépassé celui des 2,50%.
L’économie américaine a une nouvelle fois fait preuve d’une grande résilience. Les ventes au détail ont augmenté de 0,7% en mars, mieux que les attentes du marché, après avoir augmenté de 0,9% le mois précédent. Par ailleurs, hors secteur automobile, les ventes ont augmenté de 1,1% le mois dernier, après une hausse de 0,6% en février.
En revanche, la Réserve fédérale américaine a annoncé une hausse de 0,4 % de la production industrielle le mois dernier, après une hausse équivalente en février. La production manufacturière a quant à elle augmenté de 0,5%, après une hausse de 1,2% en février et contre un consensus de 0,3%.
Quant au marché du travail, le nombre de demandes de chômage est resté stable la semaine dernière.
Ils ont effectivement atteint le nombre de 212 000 au cours de la semaine du 13 avril. La tendance de fond reste cependant à la baisse dans un marché qui apparaît toujours tendu.
En Europe, l’inflation a ralenti sur un an en mars, conformément à la première estimation. Ainsi, l’indice des prix à la consommation IPCH s’est établi à 2,4% après 2,6% en février. Sur un mois, l’inflation apparaît cependant plus élevée que prévu avec une hausse de 0,8%.
En Chine, la publication du PIB du premier trimestre 2024 est apparue mitigée. En effet, la croissance a été plus forte que prévu en début d’année, mais la production industrielle et la consommation des ménages sont restées atones.
Dans ce contexte, l’indice S&P500 a terminé la semaine en baisse de -3,05%, le Nasdaq de -5,52% et le Stoxx Europe 600 de -1,18%.
Cette semaine, les premières estimations du PIB du premier trimestre et de l’inflation PCE pour le mois de mars sont attendues aux Etats-Unis. Les publications de Tesla, Meta, IBM, Microsoft, Alphabet et Intel seront également scrutées.
En Europe, plusieurs entreprises leaders publieront également leurs résultats, parmi lesquelles SAP, Novartis, Roche, Air Liquide, Hermès, Nestlé, Sanofi et Schneider.
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