Après que le ministère de l’Intérieur ait approuvé 10 des 12 plans régionaux, le plan régional Casablanca-Settat a été validé par le ministère de l’Intérieur « deux semaines plus tôt ». Ainsi, seul le plan de la région de Draa Tafilalt reste en attente d’approbation.
Dès lors, les deux principaux documents de la région Casablanca-Settat, à savoir le Plan Régional de Développement (PDR) et le Plan Régional de Développement Territorial (SRAT), sont visés. De ce fait, le PDR reflète une vision stratégique pour la région Casablanca-Settat, sur une période d’une trentaine d’années, tandis que le plan régional de développement est un document qui doit être élaboré par la direction régionale au cours de son exercice. .
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Selon des sources citées par les médias, « en pratique, il faut commencer par la mise en œuvre du plan de développement rural, qui provient à 90% du SRAT ». Le SRAT est une vision générale sur laquelle le bureau se base pour élaborer des PDR tous les six ans.
En effet, le SRAT est un référentiel et une feuille de route, allant de 25 ans à 30 ans, qui met en avant les orientations stratégiques de la région Casa-Settat et l’évolution de leur mise en œuvre en programmes, avec une approche participative et une vision commune du parties concernées.
Par ailleurs, il fixe également un cadre général pour un développement régional dans un sens durable et harmonieux en milieu urbain et rural, ainsi que des propositions de projets territoriaux et structurants visant à assurer la coordination des interventions de l’État et des Collectivités territoriales. et des investisseurs privés. En effet, la loi organique n°111.14 du 7 juillet 2015 relative aux Régions, ainsi que le décret n° 2.17.583 fixant la procédure d’élaboration, d’actualisation et d’évaluation du SRAT, du 28 septembre 2017, ont permis de renforcer le compétences de la Région.
Concernant les orientations du nouveau SRAT, il divise la région géographique de Casablanca Settat en 5 zones de projet, à savoir : La zone de croissance qui se situe autour de la métropole de Casablanca. La priorité sera donnée aux métiers des services urbains, de la finance, de la recherche, du commerce international et de la logistique.
Ensuite, la zone de développement touristique et d’ouverture internationale. La côte sud-ouest de Casablanca, dont la priorité sera le tourisme balnéaire, les activités portuaires, les exportations de minerais et la pêche maritime.
Dans la zone agro-alimentaire et au sud de Benslimane, les priorités seront orientées vers les projets de tourisme écologique, de santé, d’agriculture biologique, de renforcement de la diversité biologique, d’industries propres, de sport, de divertissement et de détente. Enfin, la zone de développement humain et de valorisation des produits locaux. Au sud-est de la région, des projets liés au développement humain, à l’agriculture, aux produits locaux et aux produits biologiques.
A noter, le plan régional repose principalement sur le développement de deux corridors économiques, à savoir, le corridor international qui longe tout le littoral, tandis que le corridor national part d’Aîn Harrouda vers Berrechid et au-delà, par Tit Mellil, Médiouna, Deroua et Nouaceur. .
