Lion supprime 120 emplois supplémentaires

Lion supprime 120 emplois supplémentaires
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Pour une troisième fois en six mois, le couperet tombe sur le constructeur québécois de camions et d’autobus Lion Électrique.

Cette fois, la réduction d’effectif visant à réduire les dépenses touche environ 120 employés, principalement basés au Canada dans des rôles d’entreprise et de développement de produits.

La direction maintient que l’initiative annoncée jeudi ne devrait pas avoir d’impact négatif sur la capacité de production.

Ces nouvelles suppressions portent à 370 le nombre d’emplois supprimés chez Lion depuis novembre.

Lion comptera désormais environ 1 150 employés, dont plus de 600 sont affectés à des postes de production.

En plus de réduire ses effectifs, Lion affirme continuer de déployer des mesures pour réduire sa structure de coûts, notamment dans les domaines de la logistique des stocks de tiers, des dépenses de loyer, du conseil, du développement de produits et des honoraires professionnels.

« La dynamique actuelle du marché, en particulier les retards rencontrés avec le Fonds fédéral canadien pour les transports en commun zéro émission, a un impact négatif persistant sur nos livraisons d’autobus scolaires, nous obligeant à réduire davantage nos effectifs. travail », commente le fondateur et PDG de Lion, Marc Bédard, dans un communiqué.

« Il est essentiel que nous ajustions nos effectifs à l’évolution de notre environnement. Nous restons confiants dans notre croissance à long terme et dans celle de notre industrie. En nous concentrant sur nos objectifs de rentabilité et nos besoins de production, nous nous engageons à poursuivre avec détermination l’exécution de notre plan d’affaires. »

Une première vague de licenciements, qui a entraîné la perte de 150 personnes, s’est produite pour la première fois en novembre.

Puis, en février, l’équipe de soir de l’usine de Saint-Jérôme s’est retrouvée au point mort. Résultat : 100 licenciements supplémentaires ont été annoncés.

Les mesures de réduction des effectifs et des coûts dévoilées jeudi, combinées aux mesures annoncées en novembre et février, devraient générer des économies annualisées de 40 millions de dollars.

Le constructeur québécois subit de fortes pressions financières. Il ne restait plus que 30 millions de dollars dans ses coffres au début de l’année. Sa facilité de crédit lui offrait 63 millions de dollars supplémentaires. Cela semble peu étant donné que l’entreprise, toujours déficitaire, avait « brûlé » 110 millions de dollars américains l’année dernière.

Toutefois, la vague d’investissements, qui a abouti à l’inauguration d’une usine de production aux États-Unis (Joliet) ainsi qu’une usine de fabrication de batteries à Mirabel, est terminée. Cela devrait apporter un certain soulagement à l’entreprise.

Leo fait également face à un autre vent contraire. La moitié de son carnet de commandes est menacée en raison des retards dans le traitement des demandes de subvention par Ottawa dans le cadre du Fonds de transport en commun zéro émission (ZFTP) d’Infrastructure Canada.

Ce programme vise à accélérer l’électrification des opérateurs de transports publics et de bus scolaires. Il peut couvrir jusqu’à 50 % des frais d’acquisition. Plusieurs annonces faites par Lion concernant les commandes d’autobus scolaires au Canada ont souligné que le contrat était également conditionnel à l’obtention de subventions du Fonds.

Depuis le début de l’année, l’action du Lion à la Bourse de Toronto n’a cessé de chuter. Le titre a chuté de 37%. Mercredi, il a clôturé à 1,44 $. Cela donne à l’entreprise une valeur marchande de 271 millions.

 
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