la flambée s’accentue en Europe, après BYD en Hongrie, Chery va ouvrir une usine en Espagne

la flambée s’accentue en Europe, après BYD en Hongrie, Chery va ouvrir une usine en Espagne
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Après BYD en Hongrie, un autre groupe automobile chinois va ouvrir une usine en Europe. Il s’agit de Chery, groupe créé en 1997, qui a choisi de créer sa première usine européenne en Espagne, sur l’ancien site Nissan de Barcelone. Cela fait partie d’une joint-venture avec le groupe espagnol Ebro-EV Motors, ont annoncé mardi les autorités et les deux sociétés.

EV-Motors, une entreprise automobile spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de véhicules et de production en Espagne, a conclu un accord avec le constructeur chinois, premier exportateur d’automobiles Chery, pour la fabrication de véhicules à travers une coentreprise, détenue principalement par Èbre », indique un communiqué commun des deux groupes.

L’accord permettra au « réindustrialisation de l’usine de la zone franche de Barcelone, propriété d’EV-Motors, avec la fabrication du premier modèle de la marque Ebro au cours du quatrième trimestre de cette année », promet le groupe dans un communiqué.

Des mois de négociations

Les autorités espagnoles avaient fait état ces derniers jours d’un accord imminent après avoir multiplié les contacts avec Chery. Mais le doute persistait sur la décision du groupe chinois, les médias spécialisés ayant évoqué une éventuelle implantation en Italie.

Après des mois de négociations, nous mettons fin à la réindustrialisation » de l’ancien site Nissan « avec l’accord entre Ebro et Chery pour la fabrication de milliers de véhicules », s’est réjoui Roger Torrent, responsable des entreprises au sein du gouvernement catalan, sur le réseau social

L’ancien site de Nissan, où travaillaient 3 000 personnes, a fermé ses portes en décembre 2021. Une partie de ce vaste complexe industriel a été vendue au constructeur de motos Silence et EV Motors, mais les autorités locales – EV Motors – recherchaient un autre investisseur pour relancer complètement le site.

Cependant, Chery envisage de s’installer en Europe depuis près de 15 ans. En 2009, des discussions ont débuté avec la région de Catalogne pour commencer la construction d’une usine en 2012 et démarrer la production en 2015.

Fondée en 1997, Chery est une entreprise publique. La marque, qui affirme avoir vendu 1,88 million de véhicules particuliers en 2023, était très populaire il y a une quinzaine d’années en Chine, avec notamment une petite citadine essence destinée au marché local. La décision de Chery intervient dans un contexte de tensions entre Pékin et Bruxelles, qui ont ouvert début avril une enquête sur les subventions publiques accordées par les autorités chinoises aux automobiles électriques, accusées de fausser la concurrence.

BYD va construire une usine en Hongrie

Chery est le deuxième constructeur chinois à annoncer une implantation en Europe, après le champion des voitures électriques BYD, qui a annoncé en décembre dernier la construction de sa première usine européenne en Hongrie. Ce dernier doit être opérationnel d’ici trois ans.

BYD va construire sa première usine de voitures particulières à Szeged, en Hongrie, marquant une étape importante vers la mobilité verte en Europe », déclarait BYD Europe en décembre sur son compte de réseau social X (anciennement Twitter).

Avec la nouvelle usine automobile, le groupe « espère accélérer l’entrée des véhicules de tourisme à énergie nouvelle sur le marché européen, approfondir davantage sa présence mondiale et promouvoir activement la transformation verte des infrastructures énergétiques mondiales », a-t-il indiqué. L’usine sera construite par étapes et devrait créer des milliers d’emplois sur place, a déclaré BYD.

Qui est BYD, ce constructeur chinois qui vend plus de voitures électriques que Tesla

Elle ” sera l’un des investissements les plus importants de l’histoire de l’économie hongroise », s’est félicité le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto dans un communiqué, sans donner de chiffre précis.

Le géant automobile chinois a indiqué en février avoir également été contacté par le gouvernement de Giorgia Meloni, qui cherche à faire venir un deuxième constructeur en Italie pour augmenter la production automobile et ainsi mettre fin au monopole de Stellantis.

L’Italie veut attirer les groupes automobiles chinois

L’Italie envisage d’étudier » soigneusement » une éventuelle entrée de groupes chinois dans son industrie automobile compte tenu du risque d’une « concurrence déloyale », a déclaré jeudi 29 février le vice-premier ministre Antonio Tajani. ” Les collaborations doivent être soigneusement évaluées, puis il faut se méfier de la concurrence déloyale », a-t-il expliqué en marge d’une conférence à Rome.

Nous devons veiller à ce qu’il y ait toujours de la réciprocité dans les relations », a-t-il fait valoir, ajoutant que la décision concernant une éventuelle arrivée d’un groupe chinois en Italie reviendrait au Conseil des ministres. Le ministre de l’Entreprise Adolfo Urso a également annoncé avoir entamé des négociations avec trois groupes automobiles chinois, sans donner de noms.

 
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