Wall Street termine dans un ordre désorganisé, résiste aux vents contraires

Wall Street termine dans un ordre désorganisé, résiste aux vents contraires
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REVUE DU MARCHÉ. La Bourse de New York a terminé en ordre mitigé mardi, ignorant globalement l’incertitude au Moyen-Orient, la hausse des taux obligataires et les propos prudents du président de la banque centrale américaine (Fed).

La faiblesse de plusieurs secteurs, dont les services financiers et les services publics, a fait chuter le principal indice boursier canadien de près de 100 points mardi.

Pour (re)consulter l’actualité du marché

Indices boursiers à la clôture

À Toronto, le S&P/TSX a diminué de -97,33 points (-0,45%) à 21.642,87 points.

À New York, le S&P500 en baisse de -10,41 points (-0,21%) à 5.051,41 points.

LE Nasdaq a chuté de -19,77 points (-0,12%) à 15.865,25 points.

LE DOW s’élève de +63,86 points (+0,17%) à 37.798,97 points.

LE plongeon a perdu -0,0020 USD (-0,2748%) à 0,7233 USD.

LE huile a terminé en baisse de -0,11 $ US (-0,13 %) à 85,30 $ US.

Or a fini en hausse de +19,00 $US (+0,80%) à 2 402,00 $US.

LE bitcoin a reculé de -362,38 $US (-0,57%) à 62 904,65 $US.

Contexte

Le marché new-yorkais a triomphé de plusieurs obstacles, au premier rang desquels le regain de tensions au Moyen-Orient.

Selon le Jerusalem Post, l’armée israélienne a finalisé un plan de riposte à l’attaque iranienne qui a visé Israël samedi soir. Selon le quotidien, elle n’a cependant pas choisi de date pour sa mise en œuvre.

Un autre élément défavorable est la nouvelle flambée des taux obligataires. Le rendement des obligations d’État américaines à 10 ans s’est élevé à 4,69%, une première depuis près de cinq mois.

Le marché a également dû accepter les nouvelles déclarations du président de la Fed, Jerome Powell.

Lors d’une table ronde à Washington, il a indiqué que “les dernières données macroéconomiques” n’avaient “clairement pas renforcé (la) confiance” des membres de l’institution quant au retour de l’inflation vers son objectif de long terme. terme, soit 2% par an.

L’inflation a ainsi rebondi en mars aux Etats-Unis, à 3,5% sur un an contre 3,2% auparavant, selon l’indice des prix à la consommation CPI.

“En l’état, compte tenu de la solidité du marché du travail et de la trajectoire de l’inflation, il convient de donner plus de temps à la politique monétaire restrictive pour faire effet”, a ajouté le banquier, faisant référence au niveau élevé des taux de la Fed, qui vise à pour ralentir l’économie américaine.

Pour Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, les opérateurs « ont déjà intégré beaucoup d’éléments qui les inquiètent.

« La première réaction est de prendre en compte les pires scénarios. Ensuite, nous attendons », a-t-il poursuivi, notamment « pour voir comment Israël va réagir. Sera-t-il mesuré ou serons-nous entraînés dans quelque chose dont nous ne voulons pas ?

En attendant, “vous avez un marché qui a trouvé une sorte d’équilibre à court terme”, selon l’analyste.

Dans un contexte difficile, le marché new-yorkais a bénéficié de plusieurs publications d’entreprises qui ont surpris favorablement, sans surprendre personne.

Pour faire mieux que les deux autres indices phares, le Dow Jones s’est appuyé sur l’assureur maladie et l’opérateur de pharmacie UnitedHealth (UNH, +5,22%)la plus grande pondération du Dow Jones (7,7% de l’indice).

Le groupe basé à Minnetonka (Minnesota) a réussi à dépasser les attentes des analystes malgré une charge exceptionnelle de 872 millions de dollars liée à une attaque informatique qui a perturbé pendant plusieurs semaines les paiements des professionnels de santé.

Banque d’Amérique (BAC, -3,53%) n’a pas bénéficié de résultats meilleurs que prévu, les investisseurs se concentrant sur la marge nette d’intérêts (intérêts reçus déduits des intérêts payés), qui s’est contractée, car l’établissement a dû rémunérer davantage ses dépôts.

Son concurrent Morgan Stanley (MS, +2,47%) a également fait mieux que prévu, en partie grâce à la banque d’investissement, qui a vu une accélération des émissions de dettes et d’actions.

Le conglomérat Johnson & Johnson (JNJ, -2,13%) a réalisé un chiffre d’affaires légèrement inférieur aux prévisions, marqué par un ralentissement à l’international.

Pomme (AAPL) a brillé (-1,92%) après un abaissement des prévisions de l’analyste de la société d’investissement Needham Laura Martin, qui prenait en compte le ralentissement des ventes d’iPhone en Chine.

Tesla (TSLA, -2,71%) est tombé à son plus bas niveau depuis près d’un an, plombé par la dégradation de sa position concurrentielle dans le secteur des véhicules électriques, dans lequel les constructeurs chinois grignotent des parts de marché.

Alors que or bat record après record, la société minière canadienne Or Barrick (OR)cotée à Toronto et à New York, a chuté (-5,12%), après avoir annoncé des ventes et une extraction du métal jaune inférieures aux attentes des analystes.

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