Le marché automobile est au ralenti depuis plusieurs mois et l’industrie qui fabrique des voitures souffre énormément.
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Alors que les concessionnaires et les constructeurs automobiles « avaient le petit bout du bâton » à pareille époque l’an dernier, « ici, c’est tout le contraire », affirme le chroniqueur au Guide de l’Auto, Antoine Joubert.
« On commence à voir les taux de financement locatif baisser, poursuit-il. Il y a des stocks gigantesques chez les concessionnaires, on n’a pas vu ça depuis la pandémie.
Pour cette raison, l’industrie automobile a été contrainte de procéder à d’énormes réductions de main d’œuvre.
Par ailleurs, le constructeur de véhicules électriques Tesla a annoncé lundi le licenciement de « plus de 10 % » de ses effectifs mondiaux.
«C’est une marque qui continue de séduire de nombreux consommateurs, mais qui, évidemment, ne peut pas continuer à croître en popularité comme nous le faisons depuis 10 ans», précise le chroniqueur en entrevue à LCN Now.
Evolution des méthodes de construction
Tesla, qui s’est toujours démarqué par son innovation, a également dévoilé il y a quelques mois la deuxième génération de son robot humanoïde baptisé Optimus.
Cette technologie est appelée à remplacer les ouvriers sur les chaînes de production.
“Non seulement nous sommes en train de développer ce robot, qui sera évidemment capable de gérer convenablement l’assemblage des véhicules Tesla, mais les voitures elles-mêmes comportent moins de composants”, explique M. Joubert.
Bien entendu, ces méthodes de construction adoptées par Tesla auront aussi des conséquences, souligne le spécialiste.
Il donne l’exemple de la voiture Model 3 qui sortira en 2024.
« La base du véhicule est conçue d’une seule pièce, à l’avant et à l’arrière, ce qui fait qu’on élimine le nombre de pièces, on facilite la rapidité de fabrication, mais forcément, dès qu’il y aura un petit Une collision ou un accident, il sera beaucoup plus difficile à réparer et à ce moment-là, le véhicule finira prématurément à la casse », explique-t-il.
***Voir l’interview d’Antoine Joubert dans la vidéo ci-dessus***
