Temenos n’envisage pas d’action en justice contre Hindenburg Research

Publié le 15 avril 2024 à 18h28 / Modifié le 15 avril 2024 à 20h02

Deux mois après avoir été accusé, entre autres, d’« irrégularités comptables majeures » et de « manipulation » de ses résultats par Hindenburg Research, Temenos a lancé sa contre-offensive. Ce lundi, l’éditeur de logiciels bancaires genevois a présenté son propre rapport réfutant les allégations du fonds américain de ventes à découvert. Résultat d’une enquête menée par un comité spécial, formé par le conseil d’administration soutenu par les cabinets Schellenberg Wittmer et Sullivan & Cromwell, ainsi que par le spécialiste en juricomptabilité Alvarez & Marsal. Selon le rapport publié par Temenos, un total de 300 000 documents ont été examinés par plus de 150 avocats et experts en juricomptabilité.

“Nous n’avons trouvé aucune preuve pour étayer l’allégation de Hindenburg selon laquelle Temenos ‘régulièrement antidaté’ les contrats de vente”, ont déclaré les auteurs du rapport. Plusieurs accusations du fonds, qui dit s’appuyer sur les témoignages anonymisés de 25 anciens salariés de l’entreprise genevoise, ont été scrutées, notamment celle concernant son partenariat avec Mbanq, une société américaine de technologie financière. Selon Hindenburg Research, une acquisition de logiciels et de services de Temenos pour 20 millions de dollars aurait été financée par un investissement simultané de 20 millions de dollars de la société genevoise dans son partenaire.