ce n’est presque pas un musée – .

La nature a horreur du vide. Ainsi, à la place de cette usine d’assemblage de boîtes de vitesses Saab, fermée pour des raisons que l’on connaît, Volvo a été créée. A deux pas du centre-ville de Göteborg, et à deux pas du plus grand parc d’attractions de Suède, Liseberg, qui a pris feu le mois dernier, le constructeur nous présente son univers.

Le monde de Volvo veut évidemment être un musée, mais pas seulement. En effet, sur les 22 000 m2 du complexe, seuls 4 500 m2 sont dédiés à l’exposition de maquettes. C’est peu. Trop peu ? À en juger par la qualité des voitures présentées, cette section du musée offre un bon échantillon de ce que le Suédois propose depuis 1927.

28 000 tonnes de bois

A commencer par la Royale vue par Volvo. Il s’agit d’un PV60 6 cylindres de 90 ch de 1946 qui appartenait à Son Altesse le Roi de Suède Carl Gustaf. Elle accueille les visiteurs à l’entrée du bâtiment en bois de 28 000 tonnes conçu par le cabinet d’architectes Henning Larsen. Un peu plus loin, un camion électrique contemple les convives du restaurant gastronomique tenu par l’une des stars de la cuisine locale : Stefan Karlson.

Le P1800S (aux côtés d’un tracteur de marque) : pas de musée Volvo sans lui. Photo Caradisiac

Mais où est le salon automobile ? Il faut remonter jusqu’aux cimes des bois suédois pour les découvrir. Derrière son bureau, l’un des fondateurs de la marque, du moins à son image, veille sur les Volvo d’hier et d’aujourd’hui. Outre l’incontournable P1800S de 1961, on découvre également un concept très intéressant de 2004, le YCC, conçu par un groupe de designers suédois, mais en aucun cas réservé aux femmes.

Ce concept est, dans les grandes lignes, une esquisse de ce que sera la C30, non moins réussie, et apparaissant deux ans plus tard. Un design Volvo très loin de la première « brique » d’un 143 de 1966 qui mesure le petit coupé non loin de là. Une ligne également assez éloignée de la 850 R jaune pissenlit armée de son fameux 5 cylindres qui développait 240 ch.

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le joli concept YCC, conçu par des femmes pour tous les genres. Photo Caradisiac.

Plus loin dans le temps, un autre concept accueille le visiteur, celui-ci orange. C’est une petite voiture, moins de 2,70 m de 1976 et c’est une électrique avant l’heure. La différence avec les véhicules électriques d’aujourd’hui, outre sa conception simpliste ? Il n’avait que 13 ch.

Une voiture électrique avant l’heure, en 1976. Photo Caradisiac.

Plus grande, et plus démocratique aussi, c’est la voiture qui fait véritablement décoller la marque à partir de 1947. Avec ses 40 petits chevaux la PV144 se vend à près de 200 000 exemplaires et prend la route des trente glorieuses suédoises. Il est certain que le prix de la voiture, autour de 416 euros à l’époque, a joué en sa faveur. Même si, en convertissant cette somme en son équivalent actuel, cela coûterait la somme faramineuse de 17 000 euros. On est encore très loin du prix d’un XC 90.

Le bel intérieur du PV 444 de 1948.
Le bel intérieur du PV 444 de 1948.
Le premier
La première « brique » : la 145 de 1966.

Mais au-delà des voitures, Volvo a souhaité impliquer les conducteurs, et plus encore les acheteurs de ses voitures. C’est le grand photographe allemand Martin Schoeller qui s’y attaque. Après avoir dressé le portrait de Barack Obama ou de Donald Trump, il a immortalisé, pour la première exposition Volvo World, des automobilistes et des automobilistes qui ont tous un point commun : ils ont été sauvés d’un accident grâce à la ceinture de sécurité. sécurité qu’ils avaient bouclée. Une manière de rappeler que Volvo fut le premier, en 1959, à créer et commercialiser la ceinture à trois points, en déposant son brevet pour que tout le monde puisse en bénéficier.

Près des arches en bois, un camion Volvo contemple les clients du restaurant. Photo Caradisiac.
Près des arches en bois, un camion Volvo contemple les clients du restaurant. Photo Caradisiac.

Les visiteurs pourront également profiter des espaces ludiques du centre, notamment en ramassant des balles en plastique à l’aide de mini-pelles, puisque Volvo, qui ne s’égare pas, rappelle qu’au-delà des voitures et des camions, fabrique aussi du petit matériel de chantier et des tracteurs. .

Autant de machines qui, comme les voitures, vont s’électrifier, même si le changement s’effectuera moins vite que dans l’automobile. Du moins pour les Volvo pour qui la fin de la technologie thermique interviendra dans 6 ans.

 
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