l’essentiel
Très présents à l’export, les vins Fronton ont découvert un pays fan de Négrette : la Belgique. Les vignerons reviennent…
Le syndicat des vins du Front s’est rendu en Belgique où l’on apprécie de plus en plus ces vins à la belle typicité. Le directeur du syndicat, Benjamin Piccoli, était du voyage.
Pourquoi cibler précisément le marché belge et avec quelles actions ?
Après avoir communiqué en Bretagne pendant 3 ans et permis aux vignerons de trouver de nouvelles références, nous avons recherché une région qui produit peu de vin mais en consomme. La Belgique est le 9ème importateur mondial de vin. La première action collective a été organisée à Bruxelles le 25 mars.
Les professionnels (importateurs, cavistes, restaurateurs) étaient invités à découvrir Négrette et à rencontrer les vignerons. Douze d’entre eux avaient fait le déplacement. Il s’agit de nous faire connaître et de montrer nos spécificités. Une masterclass dédiée à Négrette a été un véritable succès. Ensuite, c’est à chaque entreprise de se lancer dans le travail commercial dans le pays.
Plusieurs zones en ont profité pour réaliser des tournées commerciales. D’autres disposaient déjà de bons marchés belges.
Qu’en est-il du marché toulousain ?
Nous continuons d’être présents localement. A la fin du mois, dans le cadre de l’opération Fronton fête le printemps, plusieurs cavistes de Toulouse et Montauban mettront en avant nos vins.
C’est aussi l’occasion de remercier nos plus fidèles cavistes (L’Envie du Sud, La Cave Spirituel, Les 3 Caves Rive Gauche à Toulouse, Plaisir du Vin ou Intercaves à Montauban, etc.) Et aux beaux jours, nous sommes présent à de nombreux événements culturels.
Que se passe-t-il dans les vignes en ce moment ?
Les premières feuilles sont apparues et avec les températures douces, la vigne se développe rapidement. On croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de gelées tardives ; pour les prochaines semaines, il n’y a aucun risque.
Il est impératif que la récolte de cette année soit correcte car les entreprises sont en difficulté suite à la récolte 2023 historiquement basse (en raison du mildiou).
Comment se porte le marché du vin ?
Le marché du vin est très difficile et les attentes des consommateurs évoluent.
Aujourd’hui, les vins rouges se vendent très mal et la crise bordelaise en est une illustration. La grande distribution souffre également beaucoup.
Il est important de diversifier les marchés, de ne pas tout miser sur la grande distribution.
Point positif, la part des rosés est importante à Fronton, avec Vinovalie jouant le rôle de leader. Mais à l’avenir, on s’attend également à ce que les Blancs se développent.
