les vétérinaires font profil bas face aux réprimandes

les vétérinaires font profil bas face aux réprimandes
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Bien conscients du mécontentement grandissant ces derniers temps contre leur profession dans l’opinion publique, les vétérinaires préfèrent faire profil bas à l’égard de la profession.

«Disons que j’essaie d’éviter de dire que je suis vétérinaire… J’en ai marre qu’on me dise que nous sommes des voleurs», confie une vétérinaire qui travaille dans un centre d’urgence de la banlieue nord de Montréal. .

Un propriétaire de clinique indépendante de la Rive-Sud de Montréal est du même avis.

« C’est terrible ce qu’on dit sur notre région. Oui, la grande majorité des cliniques sont des entreprises privées qui veulent gagner de l’argent, mais je crois sincèrement que l’objectif des vétérinaires est de sauver des vies et non de faire du profit.

Conférence de presse de la semaine nationale de stérilisation au Québec dans les bureaux de la SPA Québec, le mardi 28 février 2017. Un vétérinaire effectue une stérilisation sur un jeune chien. STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUÉBEC/AGENCE QMI)

Photo d’archive

Elle « comprend que les gens sont émotifs et qu’il peut y avoir un sentiment de colère » lorsqu’on leur annonce qu’ils devront payer des milliers de dollars pour sauver leur animal.

“C’est le plus grand défi du métier, annoncer des dépenses importantes aux clients.”

« Cela me brise le cœur, à chaque fois, de demander quel est le budget des gens pour prendre soin de leur animal. Parfois, je sais que 500 $, c’est déjà trop.

La présidente de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ), Ève-Lyne Bouchard, estime que les déversements de galles sont de plus en plus fréquents dans la sphère publique.

La présidente de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ), Ève-Lyne Bouchard.

Photo prise depuis LinkedIn

« Avant, la gestion des dépenses restait dans les murs de la clinique, mais c’est un sujet qui revient beaucoup sur la scène publique ces dernières années. Le contexte socio-économique rend les gens plus réactifs et le vétérinaire est la goutte d’eau qui fait déborder le vase du stress financier dû à l’attachement émotionnel », note-t-elle.

Incompréhension

Le journal parlé avec quatre vétérinaires. Deux d’entre eux travaillent dans un établissement indépendant de santé animale, tandis que les deux autres sont employés au sein de grands groupes cliniques.

Tout le monde s’accorde à dire qu’il existe une « incompréhension générale » au sein du public quant au juste prix à payer pour les services vétérinaires.

  • Écoutez l’entrevue de Clara Loiseau, journaliste au Journal de Montréal au micro d’Alexandre Dubé via QUB :

« Au Québec, on ne se rend pas compte à quel point cela coûte cher de se faire soigner, car il est gratuit pour les humains dans le système de santé. Partir aux États-Unis pour amusantvous comprendrez», affirme un vétérinaire qui exerce dans la région de Québec.

Selon la présidente de l’AMVQ, les attentes de la population ont beaucoup augmenté depuis qu’elle est sur le terrain. « Nous voulons pratiquement la même qualité que pour la médecine humaine. C’est normal que ça coûte cher”, explique le DD Bouchard.

 
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