La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a annoncé jeudi que la croissance mondiale s’était “légèrement accélérée” grâce à la bonne santé de l’activité aux Etats-Unis et dans de nombreux pays émergents.
Cette amélioration est due à la vigueur de la consommation des ménages et des investissements des entreprises, ainsi qu’à l’atténuation des problèmes de chaîne d’approvisionnement. L’inflation est en baisse et la résilience de l’économie mondiale est principalement due aux bases macroéconomiques solides établies ces dernières années, ainsi qu’aux marchés du travail dynamiques et à une main-d’œuvre croissante.
Cependant, des défis persistent, tels que des tensions géopolitiques qui augmentent le risque de fragmentation de l’économie mondiale et une inflation qui n’est pas complètement surmontée. Les marges de manœuvre budgétaires sont épuisées et la dette augmente, ce qui constitue un défi majeur pour les finances publiques de nombreux pays.
Selon Georgieva, l’affaiblissement de la croissance est principalement dû au ralentissement notable et généralisé de la croissance de la productivité. En conséquence, les perspectives de croissance mondiale à moyen terme restent inférieures à la moyenne historique.
M.Ba.