Négociations collectives | Fin d’impasse à l’horizon chez Airbus à Mirabel

Négociations collectives | Fin d’impasse à l’horizon chez Airbus à Mirabel
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Les esprits se sont apaisés entre Airbus Canada et le syndicat qui représente 1 300 de ses ouvriers d’usine, au point que les deux parties sont parvenues à sortir de l’impasse en concluant une entente de principe pour renouveler la convention collective qui a expiré en décembre dernier.

Cet accord est intervenu vendredi, après une session de pourparlers intensive. Les termes du contrat de travail proposé n’ont pas été révélés, mais dans un message adressé à ses membres, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMAW) a déclaré qu’une réunion de ratification aurait lieu le 21 avril prochain.

Les 1 300 employés qui assemblent l’A220 à Mirabel, dans les Laurentides, ont rejeté à deux reprises – et presque à l’unanimité – les deux premières offres patronales. La chaîne de montage a été « fortement ralentie » lundi en raison de moyens de pression, ce qui a poussé l’employeur à se retirer d’une séance de négociation.

L’ancien Bombardier C Series vient de tourner la page d’une année record en termes de commandes, avec 142 contrats fermes, tout en pouvant augmenter son nombre de livraisons d’environ 30 % (68 avions remis aux clients) l’an dernier. La cadence de production doit néanmoins doubler d’ici deux ans à Mirabel ainsi qu’à Mobile, en Alabama, si le programme, toujours déficitaire, veut atteindre le seuil de rentabilité.

Le Québec détient 25 % du programme.

Tout retard dans l’échéancier de rentabilité risque d’avoir des conséquences pour les contribuables québécois, qui ont jusqu’à présent injecté 1,7 milliard $ dans ce programme développé par Bombardier. En acceptant de remettre 380 millions en 2022, Québec a pu reporter à 2030 le moment où Airbus rachèterait sa participation dans l’A220. Plus les profits tardent, plus le montant obtenu par l’État québécois risque d’être réduit.

 
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