Métaux Torngat consulte à Sept-Îles

Métaux Torngat consulte à Sept-Îles
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Métaux Torngat tient actuellement ses premières rencontres publiques d’information à Sept-Îles, cette entreprise espérant être la première à produire des terres rares à l’échelle industrielle au Canada.

Ses dirigeants se disent à l’écoute des préoccupations environnementales soulevées par ce projet. Depuis plus d’un an, ils discutent discrètement avec les municipalités, les groupes environnementaux et les gouvernements.

«Il s’agirait du premier projet majeur de terres rares au Canada», a déclaré Christine Burow, directrice du marketing de Torngat Metals, en entrevue à TVA Nouvelles.

Les terres rares produites par Torngat serviraient à la fabrication d’aimants, éléments essentiels à la réalisation de la transition énergétique.

Le projet, estimé à un milliard de dollars, consiste à extraire du minerai près du lac Brisson, situé au nord de Schefferville. Il serait ensuite transporté par camion et par mer jusqu’à Sept-Îles pour y être transformé.

L’usine, qui serait installée sur un terrain du parc industriel Vigneault, traiterait entre 150 000 et 200 000 tonnes de concentré par année pour produire entre 15 000 et 16 000 tonnes d’oxyde de terres rares.

“Nous avons beaucoup de travail à faire. Nous avons beaucoup de communication et d’engagements. Nous n’en sommes qu’au début », a ajouté Christine Burow.

En quête d’acceptabilité sociale, les dirigeants de Métaux Torngat sont déjà conscients des enjeux environnementaux sensibles, dont ceux liés à son parc à résidus minier qui aura une superficie de 400 000 mètres carrés.

Les émissions de poussières seront réduites au minimum, selon l’entreprise.

« Pour nous assurer de bien gérer nos poussières, en tout temps, nous aurons une couverture temporaire le temps de mettre les résidus puis, dès que possible, une couverture permanente », a indiqué la vice-présidente à l’Environnement, Sylvie St-Jean. .

Entre 130 000 et 184 000 tonnes de résidus sont déposées chaque année dans le parc. Il serait totalement étanche même lorsqu’il pleut, minimisant ainsi les risques pour les eaux souterraines.

«Ça va tomber un peu comme le toit d’une maison. Il disparaîtra sans avoir eu aucun contact avec nos résidus. C’est ce que nous pensons faire. Nous ne prévoyons pas d’infiltrations, nous ne prévoyons pas de rejet et nous ne prévoyons pas puiser l’eau d’une rivière par exemple», a précisé Mme St-Jean.

Métaux Torngat indique que son projet est toujours en développement et que les idées et préoccupations des citoyens continueront d’être prises en considération.

Près de 260 emplois pourraient être créés à Sept-Îles si le projet allait de l’avant. Dans le meilleur des cas, la construction de l’usine pourrait débuter en 2027.

 
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