(Agence Ecofin) – Mohamed Aoun, l’ancien ministre libyen du Pétrole, a été démis de ses fonctions pour une polémique autour de la conclusion d’accords pétroliers et remplacé par son adjoint, Khalifa Abdul Sadiq, dont la mission pourrait être entravée.
Khalifa Abdul Sadiq, le nouveau ministre libyen du Pétrole, pourrait être confronté à des difficultés dans l’exercice de ses fonctions, avec des conséquences directes sur l’industrie pétrolière. C’est ce qui ressort d’une étude publiée mercredi 10 avril par S&P Global Platts, le fournisseur indépendant d’informations et d’analyses pour les marchés de l’énergie et des matières premières.
Le cabinet note que la décision de nommer Khalifa Abdul Sadiq pour remplacer Mohamed Aoun pourrait se heurter à l’opposition des partisans de l’ancien ministre, exposant ainsi la production pétrolière et gazière à des perturbations.
Toutefois, l’arrivée d’Abdul Sadiq à la tête du ministère du Pétrole permettrait, selon S&P Global, de simplifier les relations souvent tendues avec la National Oil Corporation (NOC), réduisant ainsi les obstacles aux accords pétroliers, pomme de discorde avec le ancien ministre. Ceci, en offrant une plus grande certitude aux investisseurs.
Ces derniers mois, le pays a multiplié les appels aux investisseurs du secteur pétrolier et gazier pour pouvoir atteindre ses objectifs de production pétrolière, actuellement limités à environ 1,2 million de b/j.
Abdel-Latif Boureima
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