Stériliser les instruments dentaires, recycler les pneus usagés et analyser les performances des footballeurs

Stériliser les instruments dentaires, recycler les pneus usagés et analyser les performances des footballeurs
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Le 21 mars dernier, une centaine de personnes se sont rassemblées dans l’atrium du pavillon Alexandre-Vachon pour assister à la remise des bourses Eggenius 2023-2024 de la Faculté des sciences et de génie. Ces bourses sont destinées à soutenir deux catégories d’étudiants. D’abord ceux qui ont des aspirations entrepreneuriales, mais qui n’ont pas d’idée précise de projet d’entreprise. Ensuite, ceux dont les projets d’entreprise sont à un stade embryonnaire, de pré-démarrage ou de démarrage. Dix bourses ont été attribuées, dont cinq à des projets de deuxième catégorie. Parmi eux, trois de 10 000 $ chacun ont été versés à des projets de la catégorie Envol. Ce don provient de Paul-Henri Fillion, diplômé de l’Université Laval qui a fait carrière comme entrepreneur. L’un de ces projets est SonoMed.

Une solution intégrée de stérilisation pour les instruments dentaires

Bianka Huot et Jérémy Guillaume Roy termineront leurs études de baccalauréat en génie mécanique dans quelques semaines. Cette étape importante de leur parcours académique coïncide avec l’obtention d’une bourse Eggenius Envol d’une valeur de 10 000 $ pour leur projet entrepreneurial SonoMed. Le même après-midi, les deux jeunes entrepreneurs ont également remporté le prix de validation du marché inBe d’une valeur d’environ 12 000 $.

« Notre projet consiste à développer un stéricentre automatisé qui prendra en charge les quatre premières étapes du processus de stérilisation des instruments dans de petites cliniques dentaires privées, mais aussi vétérinaires ou dermatologiques », explique l’étudiant. Nous sommes au stade du pré-démarrage, plus précisément du prototypage. Entrepreneuriat ULaval nous apporte son soutien.

Le projet est né dans le cadre du cours Introduction à l’entrepreneuriat technologique. A la fin du cours, les deux étudiants ont présenté leur idée d’entreprise pour laquelle ils ont reçu de nombreux retours positifs. « Jérémy et moi avons eu un intérêt pour l’entrepreneuriat assez tôt dans notre vie, raconte Bianka Huot. Jérémy avait créé une entreprise, j’étais très impliqué dans le génie mécanique. Nous avons vu que le contexte était favorable pour démarrer une entreprise maintenant. Nous ne nous sommes pas posé la question à deux fois.

Dans les cliniques dentaires, la stérilisation des instruments est effectuée par une assistante dentaire, ou par une hygiéniste dentaire. Cependant, la rareté de la main d’œuvre fait que cette tâche, qui représente environ trois heures par jour, devient problématique. À tel point que les dentistes doivent mettre la main à la pâte. « L’étude de marché préliminaire que nous avons réalisée a révélé que les quatre cinquièmes de la centaine de cliniques dentaires de la région de Québec que nous avons contactées ont identifié un problème dans le processus de stérilisation en raison d’un manque de personnel », souligne l’étudiant. Nous souhaitons réorienter le temps de ces professionnels vers ce qui est important pour eux.

L’appareil conçu par les deux diplômés vise à réduire la charge de travail du personnel en automatisant le pré-trempage, le nettoyage manuel, le nettoyage par ultrasons et le conditionnement des instruments, les quatre premières étapes du processus de stérilisation dentaire. Il a été conçu pour minimiser les interactions entre le personnel de santé et le processus d’utilisation.

« La conceptualisation et la fabrication de la machine sont terminées », dit-elle. Nous avons quelque chose de tangible. Nous savons que c’est faisable. Dans nos prochaines étapes, nous vérifierons que cet appareil est en harmonie avec les besoins des cliniques dentaires.

Une autre étape de développement consistera à ajouter un étiquetage au processus de stérilisation. « La traçabilité devient de plus en plus importante », explique-t-elle. Cela arrive dans le domaine dentaire. On entend beaucoup d’écho, même si ce n’est pas encore obligatoire dans les normes.

Sur le plan académique, Bianka Huot poursuivra ses études pour obtenir une maîtrise en développement de produits. Jérémy Guillaume Roy est inscrit à une maîtrise en administration des affaires.

Pneus usagés transformés en noir de carbone et carburants renouvelables

Le projet de Hossein Hassanzadeh, doctorant en génie chimique, et de ses collaborateurs Sara Madadi et Rouholamin Biriaei, porte sur les pneus usagés. Leur projet s’appelle GreenTech Innovations. Cette jeune entreprise québécoise a développé une technologie qui transforme les pneus usagés en noir de carbone de haute qualité et en carburants renouvelables. A travers cette solution innovante et durable de recyclage des pneus usagés, les jeunes entrepreneurs souhaitent promouvoir l’économie circulaire et réduire les émissions carbone. Le processus se distingue par ses émissions nettes de carbone nulles et son processus énergétique autosuffisant. Le premier objectif de GreenTech Innovations est de réduire le CO de 84 000 tonnes par an2 d’ici 2030.

Performances sportives des joueurs de football analysées à l’aide de statistiques

Peakplay a été créé à l’initiative d’Olivier Côté, étudiant au doctorat en science actuarielle, de Félix Lacasse, étudiant au baccalauréat en administration des affaires, et d’Emmanuel Chaput. Le point de départ de ce projet est que les entraîneurs de football sont confrontés à des difficultés pour convertir leurs observations en retours précis pour les joueurs. La plateforme Peakplay intègre des technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle, pour des analyses efficaces et objectives. L’interface est intuitive et facile à utiliser. Peakplay permet aux coachs de compléter leur expertise avec des données analytiques détaillées et fiables, offrant une vision claire des performances et des domaines à améliorer. Cette combinaison conduit à des stratégies mieux ciblées et à une augmentation de la motivation des joueurs.

 
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